Hirudothérapie : une aternative chez le cheval ?

Abstract

La sangsue est un animal connu depuis des millénaires. On doit sa classification à Linnaeus et elle est sur la liste des espèces menacées. Cet annélide peut prendre l’aspect d’une olive ou d’un ruban foncé mesurant environ 10cm. Ses propriétés sont dues à son système digestif composé de glandes salivaires nécessaires à la prise de sang chez son hôte via sa ventouse antérieure. Cette salive contient plus de 100 composés dont des anti-coagulants, anti-inflammatoires et vasodilatateurs. L’hirudothérapie est pratiquée depuis la connaissance des sangsues et était pratiquée sur les malades pour les saigner. De nos jours, c’est une technique encore utilisée dans certains hôpitaux notamment dans les services de chirurgies après greffes de doigts. Plusieurs élevages assurent une production suffisante en respectant une hygiène stricte. Il existe différentes formations pour apprendre à poser des sangsues. Pour les chevaux, l’utilisation des sangsues est recommandée dans les cas principalement de tendinite, arthrose, fourbure et syndrome naviculaire. Il y a encore peu d’études cliniques prouvant leur efficacité et leur utilisation comporte peu d’effets indésirables.