Les microbiotes intestinaux humain, canin et félin : connaissances actuelles, implications face à l'obésité et au diabète, et perspectives de traitements par Akkermansia muciniphila
Busellato, Mateo
Promoteur(s) : Art, Tania
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12107
Détails
Titre : | Les microbiotes intestinaux humain, canin et félin : connaissances actuelles, implications face à l'obésité et au diabète, et perspectives de traitements par Akkermansia muciniphila |
Titre traduit : | [en] GUT MICROBIOTA OF HUMANS, DOGS AND CATS : CURRENT KNOWLEDGE, INVOLVEMENT IN OBESITY AND DIABETE, AND TREATMENT PROSPECTS WITH Akkermansia muciniphila |
Auteur : | Busellato, Mateo |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Art, Tania |
Membre(s) du jury : | Cambier, Carole
Desmet, Christophe Gustin, Pascal |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 60 |
Mots-clés : | [fr] Microbiote intestinal [fr] Dysbiose [fr] Obésité [fr] Diabète [fr] Homme [fr] Chien [fr] Chat [fr] Akkermansia muciniphila [fr] Alimentation [fr] LPS |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Dans cet article, seront explicités les mécanismes liant une alimentation riche en graisses, la diversité bactérienne intestinale, la perméabilité intestinale, l’inflammation, le métabolisme du tissu adipeux et l’homéostasie du glucose.
Le microbiote intestinal représente l’ensemble des microbes se trouvant dans l’intestin, la grande majorité de ceux-ci étant des bactéries. Chez l’homme, on retrouve essentiellement des Firmicutes, des Bacteroidetes, des Actinobactéries et des Protéobactéries. Chez les chats et chiens ce sont surtout des Firmicutes, des Bacteroidetes, des Protéobactéries, des Fusobactéries et des Actinobactéries. Le microbiote intestinal est impliqué dans la production d’énergie à partir de l’alimentation. Il peut être altéré chez les individus obèses, notamment suite à un régime riche en graisses. Sa composition, et surtout la dysbiose chez les individus obèses, est liée à des maladies comme le diabète et l’obésité. Cette dysbiose a des effets conséquents comme une hyperactivité du système endocannabinoide. S’enchaine alors une suite d’évènements. En effet, cette hyperactivité a pour résultat d’augmenter la perméabilité de la paroi intestinale, laissant la voie libre à l’entrée de lipopolysaccharides (LPS). Les LPS pénètrent dans la circulation sanguine et provoquent une endotoxémie, à l’origine d’une inflammation systémique. Cette inflammation systémique provient non seulement des LPS mais également des adipocytes secondaires. De fait, le tissu adipeux d’un individu obèse est dans un état pro-inflammatoire, libérant des quantités massives d’adipokines, qui ont comme effet d’aggraver l’état général d’inflammation. Cette coordination de facteurs délétères est favorable à l’apparition d’une insulino-résistance. La glycémie ne peut donc plus être correctement régulée. Dans un premier temps, l’hyperglycémie est compensée par une hyperinsulinémie mais ça ne dure guère et finit par aboutir à une défaillance des cellules bêta du pancréas et au diabète de type 2. Nous verrons dans cet article que ce mécanisme n’affecte pas de la même façon le chien et l’homme.
L’obésité est un fléau mondial, au même titre que le diabète. Ces maladies sont responsables de mortalité précoce et de troubles systémiques et leur croissance parmi les populations aussi bien humaines qu’animales ne faiblit pas. L’enjeu de cet article est de déterminer les tenants et les aboutissants de ces maladies, autant que les liaisons entre celles-ci et leur relation avec le microbiote intestinal. Assurément, les interactions du microbiote avec l’organisme et notamment les liens avec des maladies comme l’obésité et le diabète sont multiples et complexes. Au vu de la gravité de la situation, les scientifiques se penchent de plus en plus vers la recherche de traitements. Ils sont parvenus à démontrer qu’une bactérie, Akkermansia muciniphila, était capable de contrecarrer certains désordres métaboliques de ces pathologies. Cet article exposera les résultats obtenus par les scientifiques.
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