Conflit de processus épineux chez le cheval de sport : traitements et pronostic à long terme
Nicaise, Manon
Promoteur(s) : Salciccia, Alexandra
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12113
Détails
Titre : | Conflit de processus épineux chez le cheval de sport : traitements et pronostic à long terme |
Titre traduit : | [en] IMPINGEMENT OF THE SPINOUS PROCESSES IN THE SPORT HORSE : TREATMENT AND LONG-TERM PROGNOSIS |
Auteur : | Nicaise, Manon |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Salciccia, Alexandra |
Membre(s) du jury : | Fraipont, Audrey
Sandersen, Charlotte Serteyn, Didier |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 38 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les conflits de processus épineux sont, par définition, un rapprochement voire un contact entre les processus épineux de la colonne vertébrale. Il s’agit de la lésion osseuse la plus couramment observée dans les baisses de performances des chevaux de sport. En effet, ces derniers seraient plus sujets à développer ce genre de pathologie à cause de leur effort physique.
Les différents moyens diagnostiques mis à disposition du praticien pour la détection de cette affection sont les mêmes que pour n’importe quelles autres dorsalgies : visualisation, palpation et mobilisation de la région thoraco-lombaire, tests dynamiques, imagerie médicale et analgésie diagnostique. Contrairement aux autres techniques, cette dernière méthode permet de déterminer l’origine de la douleur dorsale.
Le but de ce travail est de déterminer quel traitement permet d’améliorer les performances du cheval de sport, voire de retrouver des performances égales à celles qu’il avait auparavant, et ce, sur le long terme.
La plupart du temps, ces conflits sont traités à l’aide d’injection(s) intra- ou péri-lésionnelle(s) de corticoïdes avec des exercices de rééducation en parallèle dans le but d’ouvrir le dos du cheval et réduire les contacts entre les processus épineux. Ce traitement ne permet qu’une amélioration provisoire de la douleur dorsale. En effet, seule une faible proportion de chevaux connaît une guérison totale, mais cela demande des traitements répétés.
A côté de ce traitement médicamenteux, différentes chirurgies peuvent être envisagées. La première décrite est la résection totale du sommet d’un ou plusieurs processus épineux. D’après une étude, celle-ci permettrait d’améliorer les performances sportives de 80 % des chevaux traités. Par après, d’autres techniques chirurgicales ont vu le jour. D’abord la résection partielle des processus épineux. Cette dernière consiste à enlever uniquement la portion affectée du processus. Elle peut se faire sous anesthésie générale ou sous sédation. Grâce à elle, 70 à 80 % des chevaux traités ont retrouvé leur niveau de performance tandis que 10 à 15 % ont été suffisamment améliorés pour être remontés.
Ensuite, la résection partielle des processus épineux par voie endoscopique a été présentée. Elle aiderait 90 % des chevaux traités à reprendre la compétition au même niveau qu’ils avaient auparavant. La dernière chirurgie, décrite à ce jour, est la desmotomie des ligaments interépineux. Celle-ci se pratique sur cheval tranquillisé et consiste à sectionner le ligament interépineux entre les processus épineux en conflit. Elle permettrait à 86 à 91 % des chevaux traités de reprendre la compétition à un certain niveau et à environ 52 % de retrouver leurs pleines performances.
Ces différentes techniques chirurgicales sont des procédures efficaces pour le traitement des conflits de processus épineux puisqu’elles permettent au cheval de sport de retrouver un certain niveau de performance, et ce, sur une période plus longue que le(s) traitement(s) médicamenteux. Néanmoins, certaines paraissent plus avantageuses que d’autres. En effet, la desmotomie des ligaments interépineux et la résection partielle sous sédation s’avèrent être moins invasives pour le cheval, tant au niveau chirurgical qu’anesthésique.
Cependant, aucune étude sur les résultats de ces traitements chirurgicaux n’a été réalisée sur un intervalle de temps de plus de trois ans. Dès lors, est-ce que ceux-ci seront identiques pendant toute la carrière sportive du cheval ?
De plus, à cause de leur coût et de leur côté irréversible, ils seront plutôt envisagés en seconde intention et lorsque l’origine de la douleur est confirmée par une analgésie diagnostique, après un échec du traitement médicamenteux ou quand celui-ci doit être fréquemment répété.
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