Bioimpression en trois dimensions de la peau : état de l'art & applications

Abstract

La peau, organe le plus étendu du corps, est souvent mis à mal. Pour de simples agressions, son système d’auto-réparation suffit. Mais la gravité de l’attaque augmentant, les cicatrices apparaissent, diminuant sa résistance et sa fonctionnalité et si l’on augmente encore, la régénération du tissu cutané s’en voit compromise. La technique la plus utilisée pour solutionner ce problème est la greffe. Mais cette dernière présente des soucis d’optimisation et est souvent peu esthétique, sans parler de la disponibilité qui n’est pas illimitée. C’est là qu’intervient une technologie qui bien que récente porte avec elle de belles promesses d’avenir. Sa biocompatibilité et disponibilité comme fer de lance ouvrent la voie vers des perspectives nouvelles avec comme but ultime : la bioimpression en trois-dimensions de la peau in situ sur des patients. Cela permettrait de soigner entre autres les grands brûlés. Mais d’autres applications sont également envisagées : les industries cosmétique et pharmaceutique peuvent en tirer de grands avantages financiers aussi bien qu’éthiques par l’utilisation de modèles d’une précision inégalée où la moindre subtilité dans la variation des individus serait prise en compte tout en délaissant les expérimentations animales.