Le bilan sur la rhinite lymphoplasmocytaire du chien
Chapelle, Noémie
Promoteur(s) : Billen, Frederic
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12132
Détails
Titre : | Le bilan sur la rhinite lymphoplasmocytaire du chien |
Titre traduit : | [fr] A review of lymphoplasmacytic rhinitis in dogs |
Auteur : | Chapelle, Noémie |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Billen, Frederic |
Membre(s) du jury : | Balligand, Marc
Bolen, Geraldine |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 48 |
Mots-clés : | [fr] Rhinite lymphoplasmocytaire [fr] Rhinite chronique [fr] Traitements |
Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Systèmes cardiovasculaire & respiratoire |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La rhinite lymphoplasmocytaire idiopathique s'avère être un challenge diagnostic mais aussi un défi thérapeutique pour les cliniciens. Il s’agit d’un trouble inflammatoire des cavités nasales dû à une étiologie encore largement incomprise. Les hypothèses actuelles incriminent l'immunité innée et l'hypersensibilité qui pourraient être impliquées dans la pathogenèse de la LPR. Les infections dentaires pourraient également y être impliquées. Ce trouble complexe pourrait également survenir suite à une infection bactérienne ou fongique, une maladie néoplasique non diagnostiquée ou une aspergillose sinuso-nasale (SNA) mais le profil des médiateurs inflammatoires est différent.
La maladie se caractérise par des signes cliniques non spécifiques, notamment un écoulement nasal pouvant aller de l’écoulement séreux jusqu’à l’épistaxis, des éternuements et des problèmes respiratoires supérieurs. Le diagnostic repose généralement sur l'identification histopathologique de plasmocytes et de lymphocytes infiltrés dans la muqueuse nasale et sur l'exclusion d'autres maladies sous-jacentes.
Il n’existe pas encore de protocole spécifique pour traiter cette maladie et les essais cliniques sont encore trop rares à l’heure actuelle. L’emploi des glucocorticoïdes seuls ou en association est fréquent et des réponses partielles ou presque complètes ont été rapportées. Les anti-inflammatoires et antibiotiques ont montré des effets variés et les stratégies topiques et anti fongiques également.
La seule étude ayant testé un traitement de désensibilisation s’est avérée fructueuse mais nous ne pouvons pas nous baser sur cette seule étude pour conclure qu’il s’agit du traitement curatif de choix, de plus des allergènes peuvent ne pas être systématiquement identifiés.
Un certain degré d’analogie peut être établi en médecine humaine avec la rhino sinusite chronique non polypoïde (CRSNP) et polypoïde (CRSP) car il y règne un pattern inflammatoire chronique et une réponse immunitaire respectivement similaires à ceux observé en médecine vétérinaire. Il s’agit d’un problème de santé courant qui pose problème car l’étiologie et la pathogénèse sont encore peu identifiées à ce jour. La ligne directrice thérapeutique est symptomatique et comprend les corticoïdes intra nasaux et /ou systémique, l’usage de solution saline, des antibiotiques et la chirurgie en dernier recourt. Des améliorations notables sont rapportées mais il manque de données concernant la réussite des traitements sur le long terme. Pour la CRSP réfractaires au traitement et à la chirurgie, il existe des thérapies novatrices prometteuses qui ont pour principe l’administration d’anticorps mono clonaux contre des leucotriènes responsables de l’inflammation et cela constitue un espoir en médecine humaine.
Ce dont nous pouvons nous inspirer des thérapies en médecine humaine se résume à peu de choses actuellement en ce qui concerne le traitement empirique car il existe encore un manque de renseignements concernant la pathologie humaine et est du même type en médecine vétérinaire. Nous pouvons peut être prendre exemple sur les thérapies biologiques tout en les considérant avec esprit critique car ces thérapies visent l’inflammation régie par les éosinophiles, or dans les cas de LPR, la population de chiens qui présentent une infiltration éosinophilique est minoritaire et avec une sévérité modérée. Cependant, la réponse immunitaire est présentement similaire. Cela constitue un nouveau terrain d’étude et une nouvelle piste qui ne demande qu’à être explorés.
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