Maladie du crapaud (pododermatite proliférative chronique) : état des lieux des connaissances actuelles
Grandjean, Elodie
Promotor(s) : Desmecht, Daniel
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12147
Details
Title : | Maladie du crapaud (pododermatite proliférative chronique) : état des lieux des connaissances actuelles |
Translated title : | [en] Equine hoof canker (chronic proliferative pododermatitis) : a review |
Author : | Grandjean, Elodie |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Desmecht, Daniel |
Committee's member(s) : | Antoine, Nadine
Cassart, Dominique Delguste, Catherine Garigliany, Mutien-Marie Toppets, Vinciane |
Language : | French |
Number of pages : | 49 |
Keywords : | [fr] equine [fr] canker [fr] pododermatitis [fr] crapaud [fr] chancre |
Discipline(s) : | Life sciences > Anatomy (cytology, histology, embryology...) & physiology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La pododermatite proliférative chronique (pododermatitis chronica verrucosa sive migrans) ou « crapaud » est une maladie du pied du cheval, connue depuis longtemps et devenue peu fréquente de nos jours, même si elle est sous-diagnostiquée. Elle peut atteindre un ou plusieurs membres, et est plus fréquemment rencontrée chez les races lourdes.
Son aspect macroscopique est pathognomonique : on observe principalement une prolifération de corne anormale, molle, filamenteuse ; la présence d’un exsudat caséeux et de tissus nécrotiques. Certains tissus peuvent saigner facilement et une odeur fétide se dégage du pied. La fourchette est le premier endroit atteint mais les lésions peuvent s’étendre aux talons, à la sole, et aux tissus cornés adjacents. Cette pathologie est caractérisée principalement par une altération du processus de kératinisation des tissus cornés situés dans le sabot. Microscopiquement, les kératinocytes anormaux ont été qualifiés de « koïlocytes », en référence à la médecine humaine. Il a aussi été mis en évidence que la pseudo-prolifération tissulaire observée macroscopiquement n’est en réalité pas le fruit d’une hyperplasie, mais d’une hypertrophie tissulaire.
La / les cause(s) de cette pathologie sont inconnues, bien que diverses étiologies aient été supposées (bactériennes, virales, fongiques, environnementales, auto-immunes). Le papillomavirus bovin (bovine papillomavirus, BPV) serait impliqué dans la pathogénie, bien que cette hypothèse soit remise en cause par une étude récente. Une mauvaise hygiène de l’environnement dans lequel vit le cheval favorise le développement du crapaud.
Le diagnostic est posé principalement sur base de l’aspect macroscopique caractéristique de la maladie, qui ne doit pas être confondu, dans les stades précoces, avec celui d’une pourriture de fourchette.
La / les cause(s) de cette maladie restant inconnues, les traitements sont proches de l’empirisme. Enormément de traitements ont été décrits et peu ont été étudiés scientifiquement. Le débridement des tissus atteints, suivi d’un traitement médical, du maintien d’une bonne hygiène du lieu de vie du cheval ainsi que l’apport de soins de base adaptés aux pieds en constituent les grands principes. D’autres thérapies ont été tentées, comme la cryothérapie, l’asticothérapie et la chimiothérapie à la cisplatine.
Le pronostic quant à la guérison complète est réservé, en raison de la difficulté à l’obtenir et du risque important de récidive, particulièrement si les traitements ont été initiés de manière différée par rapport au moment de l’émergence des signes cliniques.
Peu d’études ont été publiées sur le sujet, et ne sont pas toujours pertinentes sur le plan scientifique.
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