Comment aborder la gestion des kystes ovariens dans un troupeau bovin laitier ?
Buggin, Alban
Promoteur(s) : Bossaert, Philippe
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12163
Détails
Titre : | Comment aborder la gestion des kystes ovariens dans un troupeau bovin laitier ? |
Titre traduit : | [en] How to approach the management of ovarian cysts in a bovine dairy herd ? |
Auteur : | Buggin, Alban |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Bossaert, Philippe |
Membre(s) du jury : | Laitat, Martine
Gille, Linde Guyot, Hugues |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 42 |
Mots-clés : | [fr] Kyste ovarien Vache production laitière |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Parmi les différents types d’anoestrus, le kyste ovarien est délicat à aborder, et le
traitement n’est malheureusement pas souvent compensé par une meilleure qualité de la
lactation (Brito et al, 2004). Le kyste est une structure ovarienne de 25 mm ou plus de
diamètre. Cette pathologie est très fréquente dans les troupeaux laitiers, 5,4% d’incidence
(Kumar et al, 2018). Elle est majoritairement due à une balance énergétique négative (BEN)
après le vêlage et au désordre hormonal qu’elle crée. Une bonne gestion du tarissement et de
l’alimentation est donc primordiale (Brito et Palmer, 2004). Malgré tout, il faut laisser à la
vache en post partum au moins 50 jours avant d’essayer de la traiter, une régression
spontanée est possible dans 30% des cas (Lopez-Gatius et al en 2002). Notons qu’il existe
deux types de kystes ovariens (Garverick et al, 1997), le kyste lutéal (avec une paroi
supérieure à 3mm et sécrétant de la progestérone) et le kyste folliculaire (avec une paroi de
moins de 3 mm et sécrétant de l’oestradiol et de l’inhibine majoritairement). Après la
palpation transrectale, une échographie est donc idéale afin de déterminer la nature du kyste
(Douthwaite et Dobson, 2000). De nombreux traitements sont décrits ou réalisés sur le
terrain. Il semble que les traitements de ces deux types de kystes doivent être abordés de
manière différente. En effet, par analogie au follicule et au corps jaune, pour le kyste lutéal,
un traitement avec une injection de prostaglandines semble efficace. A contrario, pour le
kyste folliculaire, le traitement à base de GnRH est le plus indiqué (Bors et al, 2018).
Cependant des traitements avec des protocoles hormonaux complexes font leurs preuves. Le
plus décrit étant le protocole Ovsynch ainsi que les protocoles Ovsynch modifiés. Mon étude
recense les différents traitements décrits dans la littérature (injections uniques ou protocoles).
L’objectif final étant de pouvoir gérer le kyste ovarien par un bon diagnostic, un bon
traitement et une bonne prévention.
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