Les modalités de traitement de la parvovirose canine
de Kerros, Ombeline
Promotor(s) : Sandersen, Charlotte
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12178
Details
Title : | Les modalités de traitement de la parvovirose canine |
Author : | de Kerros, Ombeline |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Sandersen, Charlotte |
Committee's member(s) : | Fraipont, Audrey
Salciccia, Alexandra Serteyn, Didier |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Le parvovirus canin est un virus à tropisme principalement digestif qui provoque une entérite hémorragique virulente chez les chiots de moins de 6 mois. Un chien contaminé excrète une quantité importante de particules virales dans ses vomissures mais aussi dans ses matières fécales. Un animal sensible va s’infecter par la voie de contamination féco-orale.
Le virus se dissémine par voie sanguine dans l’organisme et rejoint les zones de forte multiplication cellulaire. L’atteinte des tissus lymphoïdes ainsi que de la moelle osseuse mènent à une diminution du taux de globules blancs dans le sang. De plus, l’altération des entérocytes va provoquer une destruction massive de l’épithélium intestinal. L’ensemble de ces lésions vont mener à un tableau clinique non pathognomonique. Le pronostic est mauvais et une hospitalisation associée à des traitements symptomatiques et de soutien est indispensable.
Depuis peu, l’interféron oméga et la transplantation fécale ont prouvé leur efficacité lorsqu’ils sont administrés avec un traitement classique. La transplantation fécale a déjà fait ses preuves en médecine humaine et mérite d’être développée en médecine vétérinaire. La destruction de la barrière intestinale mais surtout la gastro-entérite vont provoquer une dysbiose intestinale. L’apport de microbiote fécal sain permet de récupérer plus rapidement un épithélium fonctionnel plutôt qu’avec un traitement classique.
Le diagnostic d’un animal atteint de la parvovirose se fait principalement par la suspicion clinique associé à des tests rapides sur échantillon fécal disponible facilement (ELISA (Enzyme Linked ImmunoSorbent Assay)). Aujourd’hui, grâce aux protocoles vaccinaux proposés par les vétérinaires, une grande majorité des chiennes sont vaccinées, ce qui permet de réduire l’infection des portées de chiots avant 2 mois. Il faut insister sur l’importance d’instaurer un bon protocole vaccinal dès le sevrage.
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