La chimiothérapie systémique peut-elle être une thérapeutique pertinente en oncologie équine ?
Partiot, Domitille
Promoteur(s) : Salciccia, Alexandra
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12189
Détails
Titre : | La chimiothérapie systémique peut-elle être une thérapeutique pertinente en oncologie équine ? |
Titre traduit : | [en] Can systemic chemotherapy be a relevant therapy in equine oncology? |
Auteur : | Partiot, Domitille |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Salciccia, Alexandra |
Membre(s) du jury : | Fraipont, Audrey
Sandersen, Charlotte Serteyn, Didier |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La chimiothérapie systémique qui, au cours des années, s’est développée chez l’Homme, est maintenant d’actualité en animaux de compagnie. En effet, les protocoles sont bien définis chez ces espèces et, dans un contexte où nous cherchons toujours à soigner davantage l’animal, son recours y est croissant. Chez les chevaux, le contexte est pour l’instant différent et la chimiothérapie systémique n’est pas forcément le choix envisagé en premier abord. Ainsi, il est à l’heure actuelle opportun de se demander si la chimiothérapie systémique peut être une thérapeutique pertinente en oncologie équine.
Tout d’abord, le choix thérapeutique de recourir à la chimiothérapie systémique s’appuie sur plusieurs facteurs, dont les principaux sont la nature de la tumeur et le bilan d’extension, les différents types de traitements existants, la motivation des propriétaires à poursuivre un tel traitement pour leur animal, ainsi que l’aspect financier. A ce propos, la chimiothérapie systémique est plutôt réservée aux néoplasmes malins, tels que le lymphome.
Si son utilisation chez les chevaux n’est, à l’heure actuelle, pas fréquente, de plus en plus d’arguments incitent les vétérinaires à y recourir : le vieillissement de la population des équidés, la perception croissante du cheval comme animal de compagnie ou encore la conservation des sujets les plus âgés.
De plus, le choix des molécules est possible de par les connaissances déjà établies des mécanismes d’action. D’ailleurs, pour la plupart des molécules, les études faites permettent d’établir des protocoles.
Si la chimiothérapie est source de toxicité, il apparaît que les effets secondaires du cancer peuvent être néfastes également. Ainsi, si on s’intéresse à la balance risques / bénéfices, la chimiothérapie qui a, malgré sa toxicité, une action sur le cancer lui-même, pourra être privilégiée. Par ailleurs, la chimiothérapie engendre généralement des risques pour les utilisateurs et individus qui se trouvent dans l’entourage du cheval qui sera traité. Toutefois, ce risque peut être réduit selon l’exposition, et peut s’envisager dans le respect de règles de sécurité strictes. Enfin, la connaissance des doses et l’établissement de protocoles pourraient permettre de limiter les échecs de la chimiothérapie, permettant alors d’augmenter les bénéfices et de faire pencher la balance en sa faveur.
Ainsi, le contexte, les molécules utilisables, l’étude de la balance risques / bénéfices ainsi que les solutions permettant de limiter les risques ou d’accentuer les bénéfices, nous conduisent à estimer que la chimiothérapie est aujourd’hui envisageable chez le cheval. Toutefois, des progrès doivent encore être effectués en la matière et il existe bien trop peu de centres de traitement oncologique dans le monde, et encore moins de centres de recherche en cancérologie sur le cheval. Ce sujet mérite donc d’y attacher une plus grande importance et davantage de moyens pour y apporter une évolution significative.
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