La glycosylation de la fraction constante de l'anticorps influence la qualité du transfert de l'immunité entre le fœtus et la maman dans l'espèce humaine. Quelles pourraient être les conséquences de cette découverte en médecine vétérinaire ?

Abstract

Lors de la réalisation de ce travail il a été tenté de rappeler, pour l’espèce humaine, l’anatomie d’un anticorps en décrivant ses différentes parties et leurs fonctions, les différentes classes et sous-classes d’immunoglobulines, ainsi que les variations que cela engendre. Ensuite, nous avons essayé de comprendre et décrire les différents types de récepteurs impliqués dans le transfert immunitaire foetal et néonatal ; ce qui nous a permis d’en apprendre davantage sur la mécanique du transfert immunitaire placentaire, en tentant de comprendre les étapes et les éléments influençant celui-ci. Cela nous a conduit à essayer de décrire la glycosylation des anticorps, tant au niveau de la mécanique, des rôles, mais aussi des facteurs faisant varier celle-ci. Après cela, nous avons pu tenter de reprendre et analyser l’étude réalisée par Madame Jennewein M.F. et al de 2019 au cours de laquelle ils ont voulu comprendre les mécanismes responsables d’un transfert non équitable des immunoglobulines au travers du placenta dans l’espèce humaine. Enfin, une extrapolation des connaissances, apprises et comprises dans les 2 parties précédentes, vers la médecine vétérinaire a été tentée, avec, à la fois une description des particularités de l’espèce bovine en terme de placentation et transfert immunitaire colostral. Mais aussi la réalisation d’une ébauche de liste reprenant quelques pistes de recherches en cours ou possibles en matière d’amélioration du transfert immunitaire par la vaccination au sein d’une espèce ou entre espèces.