La problématique de l'hydatidose dans l'aire méditerranéenne
Cheny, Mélisande
Promotor(s) : Detilleux, Johann
Date of defense : 22-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12300
Details
Title : | La problématique de l'hydatidose dans l'aire méditerranéenne |
Author : | Cheny, Mélisande |
Date of defense : | 22-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Detilleux, Johann |
Committee's member(s) : | Clinquart, Antoine
Antoine-Moussiaux, Nicolas Delguste, Catherine Farnir, Frederic Garigliany, Mutien-Marie Hornick, Jean-Luc Jauniaux, Thierry Linden, Annick Scippo, Marie-Louise |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’hydatidose est une zoonose cosmopolite encore endémique dans de nombreux pays du monde. Cette parasitose fait partie des maladies tropicales négligées touchant particulièrement des populations démunies des pays en développement. Dans l’aire méditerranéenne cette infection représente un problème de santé publique et une préoccupation socio-économique importante. Le parasite responsable est Echinoccocus granulosus et la souche la plus fréquemment rencontrée et la souche ovine (G1). Le cycle du parasite est de type indirect. Il fait intervenir un hôte intermédiaire de type herbivore et un hôte définitif majoritairement représenté par le chien. L’homme constitue en fait un cul de sac épidémiologique. Il est donc capable d’abriter le parasite sans pouvoir l’excréter. En fait, c’est la forme larvaire appelée kyste hydatique qui se développe chez l’homme comme chez l’hôte intermédiaire. Ces derniers s’infecteraient en ingérant de l’eau ou de la nourriture contaminée par les œufs éliminés via les fèces du chien. Le chien s’infecte en ingérant des viscères d’herbivores contaminés. La présence de chiens errants dans ces pays constitue donc un facteur de risque potentiel d’infestation pour l’homme. Les kystes hydatiques peuvent se développer dans tous les organes mais se retrouvent principalement dans les poumons et le foie. L’infection est le plus souvent asymptomatique. Elle peut l’être durant toute la vie de l’homme ou se déclarer via des symptômes très divers. C’est pour cela que le diagnostic est complexe et que la découverte des kystes se fait souvent de manière fortuite. Le traitement des kystes hydatiques est de type chirurgical. Un traitement médical peut aussi être proposé. L’hydatidose présente des taux de morbidité et de mortalité encore trop importants, et ne pourra être éradiquée qu’au moyen de mesures prophylactiques telles que la surveillance à l’abattage, des mesures d’hygiène strictes, la vermifugation des chiens, la vaccination des moutons…
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