Moyens de lutte contre l'artérite virale équine chez les chevaux reproducteurs : entre diagnostic du virus chez l'étalon porteur chronique et prophylaxie vaccinale sans vaccin marqué
Amy, Estelle
Promoteur(s) : Ponthier, Jerome
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12327
Détails
Titre : | Moyens de lutte contre l'artérite virale équine chez les chevaux reproducteurs : entre diagnostic du virus chez l'étalon porteur chronique et prophylaxie vaccinale sans vaccin marqué |
Titre traduit : | [fr] Means of combating equine viral arteritis in breeding horses : between diagnosis of the virus in the chronic carrier stallion and vaccine prophylaxis without a marker vaccine |
Auteur : | Amy, Estelle |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Ponthier, Jerome |
Membre(s) du jury : | Grulke, Sigrid
Cesarini Latorre, Carlota |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 38 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’artérite virale équine est une pathologie présente dans tous les pays d’Europe. Le nombre de cas est probablement sous-évalué, la majorité des animaux atteints étant asymptomatiques. Cette pathologie est responsable d’avortements chez la jument gestante et constitue donc un enjeu économique majeur pour les éleveurs.
Le principal réservoir de l’artérite virale équine est l’étalon car il peut rester porteur chronique au niveau de ses glandes sexuelles annexes. Il peut ainsi transmettre le virus sans présenter lui-même de signe clinique pendant des périodes allant jusqu’à plusieurs années. Le virus de l’artérite virale équine induit une pathologie se traduisant par une atteinte vasculaire au niveau de différents systèmes (respiratoire, reproducteur, urinaire…). L’agent pathogène se transmet par voies aérogène et vénérienne principalement. Les signes cliniques, lorsqu’ils sont présents, ne sont pas pathognomoniques de la maladie. Elle induit cependant une faible mortalité dans le reste de la population équine. Seul un traitement symptomatique peut être mis en place, à base d’AINS et de diurétique.
Il existe plusieurs moyens pour diagnostiquer cette pathologie, notamment l’isolation virale sur prélèvement ainsi que la séro-neutralisation. Ces tests sont considérés comme des gold standard par l’OIE. Ils ont cependant des désavantages notamment la séro-neutralisation qui reste un procédé cher, lent et difficile à standardiser entre les laboratoires. De plus en plus d’études cherchent donc à mettre au point un test ELISA qui pourrait égaler les performances en termes de diagnostic du test de séro-neutralisation. De même des techniques de RT-PCR sont développées pour remplacer l’isolation virale dont les résultats peuvent être plus lents à obtenir.
Plusieurs vaccins (vivants modifié et inactivé) contre l’artérite virale équine sont disponibles sur le marché. Mais ils ont le désavantage d’être non marqué. C’est-à-dire qu’un individu vacciné ne peut pas être différentié, au niveau des tests diagnostiques, d’un individu naturellement infecté par le virus. De nombreux vaccins de nouvelle génération sont à l’étude (vaccin à ADN, vaccin sous-unitaire, vaccin recombinant, vaccin vectorisé …) ainsi que des vaccins DIVA afin de résoudre ce problème.
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