Impact de la production de viande bovine sur l'environnement et focus sur la viande in vitro : est-elle une réelle alternative ?
Hazée, Valentin
Promotor(s) : Scippo, Marie-Louise
Date of defense : 21-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12380
Details
Title : | Impact de la production de viande bovine sur l'environnement et focus sur la viande in vitro : est-elle une réelle alternative ? |
Translated title : | [en] Impact of the production of beef meat on the environment and focus on the in vitro meat : is it a real alternative ? |
Author : | Hazée, Valentin |
Date of defense : | 21-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Scippo, Marie-Louise |
Committee's member(s) : | Douny, Caroline
Clinquart, Antoine Delcenserie, Veronique Korsak, Nicolas Daube, Georges |
Language : | French |
Number of pages : | 46 |
Keywords : | [fr] Impact environnemental, viande bovine, production |
Discipline(s) : | Life sciences > Food science |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] L’Union Européenne se classait en 2011 comme le troisième producteur de viande bovine dans le monde avec ses 8 millions de tonnes de carcasses annuels, ce qui représente 13% de la production mondiale. Une diminution de la consommation de viande bovine au niveau européen a été observée ces dernières décénies alors que la demande en viande au niveau mondiale n’a fait qu’augmenter. Selon un rapport de la FAO de 2013, l’élevage de bovins en vue de la production de viande est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre, comparativement aux autres spéculations animales. Le méthane, provenant essentiellement de la fermentation entérique, représente 44% des émissions de gaz à effets de serre du secteur, suivi par le protoxyde d’azote et le dioxyde de carbone qui occupent respectivement 29,1% et 26,6% des émissions. Par contre, les prairies permanentes utilisées pour le pâturage des animaux, peuvent être considérées comme des puits de gaz à effet de serre grâce à une accumulation du carbone par les racines des végétaux et à l’oxydation du méthane contenu dans l’atmosphères par les bactéries méthanotrophes du sol. La vaccination contre les bactéries méthanogènes du rumen, l’utilisation de bactériophages ou d’homoacétogènes, une diminution des protozoaires ruménaux ou encore des adaptations de rations constituent des pistes intéressantes mais encore à développer afin de diminuer la production de méthane par les animaux. Enfin, la viande in vitro pourrait constituer une alternative à notre système de production actuel. Nécessitant nettement moins d’eau et de terre que la production dite « conventionnelle », l’impact environnemental de ce système de fabrication reste encore controversé. La production de viande in vitro ne permet pas actuellement d’égaler les caractéristiques organoleptiques de la viande. De plus, les consommateurs ne sont pas encore prêts à mettre de côté la viande conventionnelle pour un tel produit, qualifié souvent de contre-nature.
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