Etude sur les souvenirs auxquels on ne croit plus - Le rôle du concept de soi indépendant et interdépendant
Pfeiffer, Jessica
Promotor(s) : Brédart, Serge
Date of defense : 23-Jun-2021/29-Jun-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12382
Details
Title : | Etude sur les souvenirs auxquels on ne croit plus - Le rôle du concept de soi indépendant et interdépendant |
Author : | Pfeiffer, Jessica |
Date of defense : | 23-Jun-2021/29-Jun-2021 |
Advisor(s) : | Brédart, Serge |
Committee's member(s) : | Collette, Fabienne
Jeunehomme, Olivier |
Language : | French |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les souvenirs auxquels on ne croit plus sont des souvenirs d'un événement particulier pour lequel la représentation mentale est très vive et claire. Malgré cela, et pour diverses raisons, une personne cesse de croire en la réalité de ces souvenirs. Même si une personne ne croit plus que l’événement ait eu lieu, le souvenir reste présent et persiste durant des années. Les personnes concernées sont capables de revenir mentalement à un moment précis et de revivre entièrement le souvenir en question, y compris toutes les émotions, tous les détails visuels, auditifs, gustatifs et olfactifs. De plus, ils sont capables de déterminer la position spatiale des personnes et des objets. Les raisons les plus fréquemment mentionnées de ne plus croire à la réalité des souvenirs étaient le feedback social, l’invraisemblance du souvenir et l’évidence contradictoire. Il est possible qu’une personne présente même plusieurs raisons pour ne plus croire à un souvenir. Le phénomène des souvenirs auxquels on ne croit plus est supposé être rare, néanmoins, des études précédentes ont montré qu’il se produit chez environ 20% de la population.
Le concept de soi est la représentation qu’une personne se fait d’elle-même. Il est central à l’évaluation, la perception et le comportement d’un individu. Ce concept est fortement influencé par les normes culturelles, les valeurs et les croyances d’un individu. Il existe une différence entre le concept de soi indépendant et le concept de soi interdépendant. Le concept de soi indépendant est défini comme une forme stable du soi et séparée du contexte social. Les personnes chez lesquelles le concept de soi indépendant domine sur le concept de soi interdépendant ont tendance à exprimer le soi, à atteindre leurs propres objectifs et elles sont en général directes dans la communication. L’objectif principal de ces personnes est d’atteindre leurs buts personnels. Le concept de soi interdépendant est décrit comme une forme flexible et variable. Ces personnes mettent l’importance sur des caractéristiques externes et publiques, telles que le statut et les relations avec autrui. Elles occupent leur propre place dans le groupe, mais s’engagent dans des actions appropriées pour atteindre le but du groupe. Elles ont un sentiment d’interconnexion avec les autres.
L’hypothèse testée dans cette étude était de voir s’il existe une relation entre le concept de soi et l’apparition d’un souvenir auquel on ne croit plus, c’est-à-dire,
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voir, si le niveau d’indépendance des participants ayant un souvenir auquel ils ne croient plus est moins élevé que celui des participants n’ayant pas ce type de souvenir.
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