Étude de la satisfaction des patients en chirurgie cardiaque et aux soins intensifs sur les techniques complémentaires : Hypnose et réalité virtuelle

Abstract

Étude de la satisfaction des patients en chirurgie cardiaque et aux soins intensifs sur les techniques complémentaires : Hypnose et réalité virtuelle

Contexte L’étude longitudinale randomisée Rousseaux et al., (2020) a fourni un premier aperçu de l'application de la RV, de l'hypnose et de la HRV dans les USI, en étudiant les patients ayant subi une chirurgie cardiaque. L’étude a permis notamment de mesurer les effets de la RV, de l'hypnose et de la HRV sur des facteurs cliniquement pertinents tels que l'anxiété et la douleur. Lors de cette étude, un entretien semi-structuré a été réalisé par différentes mémorantes psychologues et l’analyse de ces commentaires font l’objet de ce mémoire. Méthodologie L’analyse des commentaires, l’extraction des thèmes principaux et l’ajustement des dimensions les unes par rapport aux autres nous ont permis de rester le plus proche de la vérité de terrain et a constitué l’ultime étape de transformation du matériau brut au compte rendu articulé. Le jeu de catégories et sous catégories a été codé de la manière suivante : -1 pour un commentaire négatif, +1 pour un commentaire positif et 0 pour une absence de commentaire. Ensuite, le traitement des statistiques a été réalisé dans le programme statistique Jamovi (Sahin et Aybek, 2019). Des regroupements et des corrélations entre les différentes variables métriques ont été faites afin de comprendre leur relation les unes aux autres et déterminer une suite logique d’éléments concernant la satisfaction, l’adhésion, la faisabilité et le dropout du patient par rapport au dispositif qui lui est présenté ; le tout en fonction des hypothèses de départ. Pour réaliser les corrélations entre ces variables métriques, nous avons examiné la relation linéaire pouvant exister entre elles avec la covariance et le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson. Conclusion La poursuite de telles études sur la satisfaction des patients pourrait permettre de renforcer l’image positive des techniques non pharmacologiques sur le bien-être tant physique que mental des patients USI. Il en découlerait un intérêt grandissant et un plus grand accès dans le milieu hospitalier. L’utilisation de telles techniques alternatives aurait également un impact positif sur la récupération des patients après leur opération par une diminution drastique de la médication post-opératoire. Tous ces éléments semblent prometteurs, mais seules des études cliniques supplémentaires permettront d’établir un diagnostic pertinent sur les chances de voir aboutir un tel projet.