Prévalence d'Echinococcus multilocularis chez le renard en Wallonie : résultats 2019-2020
Piedfort, Ophélie
Promoteur(s) :
Linden, Annick
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12436
Détails
Titre : | Prévalence d'Echinococcus multilocularis chez le renard en Wallonie : résultats 2019-2020 |
Titre traduit : | [en] PREVALENCE OF ECHINOCOCCUS MULTILOCULARIS IN FOXES IN WALLONIA: RESULTS 2019-2020 |
Auteur : | Piedfort, Ophélie ![]() |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Linden, Annick ![]() |
Membre(s) du jury : | Humblet, Marie-France ![]() Thiry, Etienne ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 43 |
Mots-clés : | [fr] Echinococcus multilocularis, renard, prévalence |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’échinococcose alvéolaire est une zoonose parasitaire causée par Echinococcus multilocularis, un cestode qui évolue au stade adulte dans l’intestin du renard, décrit comme hôte définitif principal. Suite à l’ingestion d’aliments souillés par des matières fécales parasitées de renards, Echinococcus multilocularis se retrouve au stade larvaire dans le foie de petits rongeurs, définis comme hôtes intermédiaires. Cependant, le parasite peut également se développer dans le foie des humains, se présentant dès lors comme des hôtes intermédiaires accidentels. Le renard est donc considéré comme un réservoir de ce parasite. Son territoire s’étendant de plus en plus en zone péri-urbaine et urbaine, le risque de contamination humaine augmente.
Au cours de l’étude, 166 renards ont été analysés entre 2019 et 2020 sur l’ensemble du territoire wallon. Les autopsies ont été réalisées à la Faculté de Médecine Vétérinaire (ULiège, Liège, Belgique) et des échantillons d’intestin grêle ont été prélevés afin de mettre en évidence par qPCR la présence d’E. multilocularis. Sur les 166 renards analysés, 50,6 % (84 sur 166) étaient porteurs du parasite. Cette prévalence élevée souligne la nécessité absolue d’informer le grand public, ainsi que toute personne pouvant entrer en contact avec des renards, des mesures d’hygiène à respecter afin d’éviter toute contamination. Des études supplémentaires seront réalisées en 2021 et 2022 sur l’ensemble de la Wallonie afin de déterminer si certaines zones sont plus touchées que d’autres. Différentes méthodes de contrôle d’E. multilocularis chez le renard ont déjà été décrites dans la littérature. Elles seront également présentées et commentées dans ce travail.
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