Pathophysiologie de la dysbiose dans le contexte de la maladie rénale chronique chez le chat
Lê, Cao
Promoteur(s) :
Jauniaux, Thierry
Date de soutenance : 21-jui-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12438
Détails
Titre : | Pathophysiologie de la dysbiose dans le contexte de la maladie rénale chronique chez le chat |
Titre traduit : | [fr] Pathophysiology of dysbiosis in cat Chronic Kidney Disease |
Auteur : | Lê, Cao ![]() |
Date de soutenance : | 21-jui-2021 |
Promoteur(s) : | Jauniaux, Thierry ![]() |
Membre(s) du jury : | Dourcy, Mickael ![]() Dubois, Axel ![]() Gabriel, Annick ![]() Grobet, Luc ![]() Vandenput, Sandrina ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 45 |
Mots-clés : | [fr] Maladie rénale chronique [fr] Dysbiose [fr] Toxines urémiques [fr] Chat |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La maladie rénale chronique est une des maladies les plus représentées chez les chats gériatriques. C’est une pathologie évoluant sur plusieurs mois, menant progressivement et inévitablement à la perte de la fonction. Nombreuses sont les complications dérivantes de cette pathologie pour lesquelles des consensus thérapeutiques ont été établis visant une augmentation de la longévité et une meilleure qualité de vie pour l’animal. Cependant nous allons mettre en avant dans cette étude, une conséquence de la maladie rénale chronique assez bien décrite en humaine mais encore peu développée en médecine vétérinaire. Il s’agit de la dysbiose qui résulte d’une translocation de quantités importantes d’urée dans la lumière intestinale. Cette modification du milieu intestinal va favoriser la production de toxines urémiques et son accumulation dans l’organisme. Les plus étudiés sont l’indoxyl sulfate, le P crésyl sulfate, l’acide indole 3 acétique, l’oxyde triméthylamine et le phénylacétylglutamine, ces toxines vont avoir des effets systémiques délétères importants au niveau intestinal, cardiovasculaire, immunitaire, et vont contribuer à la progression de la maladie rénal chronique. La seconde partie de cette étude est destinée à voir si les lésions retrouvées à l’autopsie de chats atteints de maladie rénale chronique coïncident avec les données de la littérature. Pour ce faire, une analyse de 73 rapports d’autopsie du service de pathologie de la faculté de liège a été effectuée. Il en résulte que 26,03 % des chats atteints présentaient une entérite chronique, 23,29 % un remodelage cardiaque significatif et 10,96 % présentaient les deux à la fois. Ainsi, une bonne connaissance de la pathophysiologie de ces toxines urémiques dérivées de l’intestin chez le chat nous permettrait d’envisager de nouvelles approches thérapeutiques pour la maladie rénale chronique féline.
Fichier(s)
Document(s)
![File](/static/img/item/file.png)
![Accès privé Access](/static/img/item/file/pdf_priv.png)
Description: -
Taille: 162.28 kB
Format: Adobe PDF
![File](/static/img/item/file.png)
![Accès privé Access](/static/img/item/file/pdf_priv.png)
Description: -
Taille: 2.01 MB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.