La régénération spinale chez l'axolotl : vers une application en médecine régénérative ?
Gay, Rémi
Promoteur(s) : Art, Tania
Date de soutenance : 27-aoû-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12627
Détails
Titre : | La régénération spinale chez l'axolotl : vers une application en médecine régénérative ? |
Titre traduit : | [en] Spinal cord regeneration in the axolotl : hope for regenerative medicine? |
Auteur : | Gay, Rémi |
Date de soutenance : | 27-aoû-2021 |
Promoteur(s) : | Art, Tania |
Membre(s) du jury : | Cambier, Carole
Desmet, Christophe Gustin, Pascal |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 26 |
Mots-clés : | [fr] axolotl [fr] régénération spinale [fr] facteurs moléculaires [fr] rat [fr] médecine régénérative [fr] épendimocytes [fr] réaction épendymaire [fr] cicatrice gliale |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Anatomie (cytologie, histologie, embryologie...) & physiologie |
Public cible : | Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Chez les mammifères suite à une importante lésion spinale, seule une minime amélioration fonctionnelle peut être espérée. En effet la récupération d’une moelle épinière normale n’est pas observée chez les membres de cet ordre, laissant place à une forme de cicatrisation empêchant la repousse axonale. L’étude de la physiologie entourant ces lésions a pour but d’ouvrir de nouvelles voies de thérapie face à ces pathologies irréversibles.
Cette revue bibliographique s’inscrit dans ce domaine de recherches en exploitant la documentation scientifique disponible, ceci dans le but d’expliciter, dans un premier temps, quels sont les acteurs qui engendrent la mise à mal de la régénération du tissu spinal chez les mammifères.
Nous nous pencherons sur les évènements qui suivent la lésion spinale chez le modèle du rat, afin de lister les acteurs cellulaires et moléculaires qui aboutissent à la cicatrice gliale, réponse des systèmes nerveux et immunitaires.
Dans un second temps, cette revue se penchera sur les phénomènes qui occurrent sur le même type de lésion chez un autre modèle : Ambystoma mexicanum, ou axolotl. Nous verrons que chez celui-ci, la réponse de l’organisme est tout autre. A terme, on observe une récupération complète, aussi bien fonctionnelle que structurelle, de leur moelle épinière : non plus une cicatrisation, mais bien une régénération.
On étudiera ainsi, symétriquement à la première partie, quels sont les acteurs cellulaires et moléculaires de cette régénération. On tentera de mettre en évidence les spécificités, les points communs et les divergences avec la cicatrisation des mammifères.
A la lumière de l’étude de ces deux phénomènes, on évoquera, dans une dernière partie, les perspectives thérapeutiques et retombées possibles en médecine régénérative. On verra ce que la connaissance des processus moléculaires régénératifs chez l’axolotl peut apporter et ce qui peut être appliqué dans le futur face à des lésions spinales chez les mammifères.
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