Le statut du travailleur détenu au regard du principe de normalisation : Représentation des enjeux sous-jacents au travers de l'analyse du cas des détenues femmes au sein de la Prison de Lantin
Koclejda, Justine
Promotor(s) : Seron, Vincent
Date of defense : 30-Aug-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/12673
Details
Title : | Le statut du travailleur détenu au regard du principe de normalisation : Représentation des enjeux sous-jacents au travers de l'analyse du cas des détenues femmes au sein de la Prison de Lantin |
Author : | Koclejda, Justine |
Date of defense : | 30-Aug-2021 |
Advisor(s) : | Seron, Vincent |
Committee's member(s) : | Dantinne, Michaël
Sevenants, Yves |
Language : | French |
Number of pages : | 27 |
Keywords : | [fr] prison [fr] travail pénitentiaire [fr] détenus [fr] normalisation [fr] Loi de principes |
Discipline(s) : | Law, criminology & political science > Criminology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en criminologie, à finalité spécialisée |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Abstract
[fr] Le travail pénitentiaire est présenté comme une des composantes normalisées les plus abouties au sein du régime carcéral. Il est considéré comme un élément presque indissociable du processus de réinsertion des détenus. L’objectif de cette recherche est d’étudier la condition du travailleur détenu au regard du principe de normalisation mais également d’observer en termes d’avancements quels sont les apports et les enjeux des évolutions réglementaires par rapport au statut du détenu. Au moyen d’une méthodologie de type qualitative, constituée d’entretiens semi-directifs, nous tentons d’analyser le regard que porte le détenu sur sa propre condition. Par la fonction qu’il occupe, nous souhaitons examiner quelles sont les représentations de cette normalisation et de tout ce qu’elle sous-tend. Ainsi, notre échantillon, sélectionné par méthode aléatoire, se compose de vingt détenues incarcérées au quartier femmes de la Prison de Lantin. Les résultats révèlent un paradoxe : bien que le travail représente une fonction occupationnelle et sociale majeure pour les détenues, il est perçu à la fois comme une exploitation et un privilège qu’il faut mériter. Par conséquent, nous nous interrogeons sur le projet de normalisation de la prison et notamment de l’emploi en son sein. Si les ambitions prônées au travers de la Loi de principes de 2005 apparaissent légitimes, nous tentons de comprendre quelles sont les défaillances qui font obstacle à leur bonne exécution.
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