Étude comparative de la prévalence de l'Ostéochondrite dissécante chez les produits de deux étalons pur sangs corrélée aux résultats des produits en course

Abstract

Raisons pour réaliser l’étude Un bilan vétérinaire sans défaut et les meilleures performances en course sont recherchées dans l’élevage de pur-sangs. Le choix de l’étalon est déterminant pour l’éleveur qui cherche à rentabiliser la saillie et le coût de l’élevage lors de la vente de ses produits. Le prix plus élevé d’une saillie garantit-il une production plus saine et performante?

Méthodes Deux étalons dont les produits en course ont des résultats différents ont été sélectionnés. Les radiographies de 15 yearlings par étalon sont analysées afin d’identifier des anomalies radiographiques et leur grade. La différence entre les deux productions pour le montant total de gains, la moyenne de gains obtenus par départ, le nombre de victoires et le nombre de places est analysée.

Résultats Sur le total des 15 yearlings du premier étalon, on observe les pourcentages de lésions suivants : 10% pour le grasset, 6,66% pour le tarse, 3,33% pour le carpe, 3,33% pour le boulet antérieur, et 3,33% pour le boulet postérieur. Soit une moyenne de 5,33% de lésions. Sur le total des 15 yearlings du second étalon, on observe les pourcentages de lésions suivants : 13,33% pour le grasset, 3,33% pour le tarse, aucune lésion pour le carpe, 6,66% pour le boulet antérieur, et 6,66% pour le boulet postérieur. Soit une moyenne de 6% de lésions. Cependant, on observe une seule lésion dans chaque production pouvant être considérée comme de l’OCD, même si de nombreuses lésions peuvent être décrites comme de l’ostéochondrite. Il y a une différence significative en faveur du premier étalon sur la moyenne de gains obtenus par départ de ses produits, sur le nombre de victoires, et le nombre de places.

Conclusions La prévalence de l’OCD dans la production d’un étalon, détectée lors de bilans radiographiques réalisés à l’âge d’un an, ne semble pas être associée au niveau de performance.

Introduction In the thoroughbreds breeding industry, the horses are asked to have a perfect vet check and the best racing performance. The choice of the stallion is decisive for a breeder who wants to make profits at the sales. He has to consider the fee and the cost of his breeding. Does a higher service fee price is a guarantee for better results? Methods I considered two different stallions with progeny of two different levels. Firstly, for each stallion, I went through the x-rays of 15 yearlings and recorded and classified the abnormalities according to their grade. Secondly, I matched the results with the total amount of money earned in the horse career, the average earnings per start, the number of wins, and the number of places. Results Among the fifteen yearlings of the first stallion, I observed the following percentages of lesions: 10% for the stifle, 6,66% of the tarsus, 3,33% of the carpus, 3,33% of the front fetlock, and 3,33% of the hind fetlock. The mean was 5,33% of the assessed joint lesions. Among the fifteen yearlings of the second stallion, I observed the following percentages of lesions: 13,33% of the stifle, 3,33% of the tarsus, none of the carpus, 6,66% of the front fetlock, and 6,66% of the hind fetlock. The mean was 6% of lesions. However, among each population, I only observed one formal OCD lesions, despite many other lesions were described as osteochondritis. There was a significant difference in favour of the first stallion for the following parameters: the average earnings per start, the number of wins and the number of places. Conclusion Allowing the small population of this study, the prevalence of OCD observed in a stallion progeny at yearling age doesn’t seem to be correlated with the overall performance in the future racing career.