Le syndrome de domestication chez les mammifères
Walravens, Chloé
Promoteur(s) : Georges, Michel
Date de soutenance : 27-aoû-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12768
Détails
Titre : | Le syndrome de domestication chez les mammifères |
Titre traduit : | [en] The domestication syndrome in mammals |
Auteur : | Walravens, Chloé |
Date de soutenance : | 27-aoû-2021 |
Promoteur(s) : | Georges, Michel |
Membre(s) du jury : | Charlier, Carole
Druet, Tom Farnir, Frederic |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] syndrome de domestication [fr] phenotype de domestication |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Génétique & processus génétiques |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Premièrement, nous parlerons de l’histoire du syndrome de domestication puis de l’histoire et du processus de la domestication elle-même. Ensuite nous tenterons de définir le syndrome de domestication ; une suite de traits comportementaux, morphologiques et phénotypiques présents chez les mammifères domestiques mais absents chez leurs équivalents sauvages. Nous verrons qu’il est difficile de préciser cette définition à cause de plusieurs incohérences entourant le syndrome de domestication ou phénotype de domestication comme certains préfèrent l’appeler. On verra que, en plus d’une absence de consensus sur le nom à utiliser, la liste de traits caractérisant le syndrome de domestication n’est jamais la même, aucun mammifère ne présente le même syndrome de domestication et les données statistiques pour corroborer ces différences par rapport aux ancêtres sauvages sont peu nombreuses.
Après cela, nous aborderons les études qui ont recréées le processus de domestication sur base de la sélection pour la seule docilité chez les renards bien sûr mais aussi les rats, souris et les poulets. Nous terminerons cette liste avec les grands singes et l’hypothèse de l’auto-domestication qui concerne l’Humain lui-même.
Enfin, nous nous intéresserons aux diverses hypothèses présentées pour expliquer l’apparition du syndrome de domestication. Premièrement, Darwin qui avançait des conditions de vie plus douces et l’hybridation avec des espèces proches. Deuxièmement, le Dr Belyaev avec une hypothèse de sélection naturelle déstabilisée, car la sélection d’animaux plus dociles entraine de grands changements hormonaux qui ont des effets épigénétiques. Troisièmement, l’hypothèse des hormones thyroïdes, très importantes pour le développement embryonnaire, qui propose des modification génétiques importantes dans le métabolisme de la thyroïde. Quatrièmement l’hypothèse d’une hypo-fonction des cellules de la crête neurale, essentielles dans le développement embryonnaire. Cinquièmement et dernièrement, l’hypothèse de la domestication par liaisons groupées qui explique que les gènes impliqués dans le syndrome de domestication sont regroupés en modules et que la sélection d’un trait entraine la sélection d’un autre.
Nous terminerons avec la conclusion où nous aborderons quelques pistes de réflexion pour le futur.
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