Délinquance, victimisation et perception du désordre dans les cités sociales : étude empirique des effets de quartier

Abstract

Objectif Cette recherche teste la théorie des effets de quartier sur trois cités sociales liégeoises et détermine dans quelle mesure ceux-ci sont liés aux taux de criminalité. Méthodologie Toute d’abord, une recherche documentaire permet de décrire le contexte des cités étudiées. Ensuite, la recherche comprend, d’une part, une approche quantitative, sous forme d’un questionnaire standardisé administré en porte à porte. D’autre part, une approche qualitative, incluant des observations de terrain. Échantillon Le questionnaire a été adressé à 78 ménages faisant partie d’une population totale de 132 unités. Cet échantillon n’est pas représentatif et présente une marge d’erreur de 7.12% pour un intervalle de confiance de 95%. Résultats La recherche documentaire met en avant des taux de criminalité et des situations démographiques hétérogènes parmi les cités étudiées. Les observations, ont, hormis quelques exceptions, reflété les résultats obtenus par enquête. Conclusion Parmi les différents indicateurs, il apparaît que ce soit les notions de désordre et d’efficacité collective qui soient les plus liées aux taux de criminalité.