Effet de modération du capital social sur le lien entre l’attachement au lieu et la fréquentation des espaces verts urbains

Abstract

Introduction : Les espaces verts urbains sont des lieux stratégiques ayant des enjeux bénéfiques au niveau de la santé publique, mais aussi au niveau de l’environnement. Voulant permettre aux Sérésiens d’avoir accès à un parc convenable à dix minutes de leur domicile, la Ville de Seraing met tout en place afin de répondre à ce besoin. Le but de cette étude est savoir si la capital social a un effet de modération dans le lien entre l’attachement au lieu et la fréquentation des espaces verts urbains. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, principalement analytique transversale. La réalisation de cette recherche s’est effectuée à l’aide d’un questionnaire (une échelle de Likert) auprès de participants (n=145). L’enquête s’est déroulée d’abord en face à face puis a dû être orientée vers un questionnaire en ligne, vu la pandémie due au Covid. Résultats : Chez les personnes ayant un capital social faible (p=0.02), plus l’attachement au lieu augmente, plus la fréquentation des espaces verts urbains augmente. A la suite des analyses, il a été découvert que chez les participants de l’étude, dont la participation aux activités dans une association ou dans un groupe est de niveau faible (p=0.0022**), plus l’attachement au lieu augmente, plus la fréquentation des espaces verts urbains augmente aussi. Conclusion : Savoir que les personnes de faible capital social fréquentent les espaces verts urbains est apaisant, mais cela ne suffit pas. Le réseau et le tissu associatif doivent être développés. Une certaine participation citoyenne est demandé afin de mettre en place des actions communautaires répondant à la promotion de la santé. Ceci pour réduire les inégalités de santé et encourager la fréquentation des espaces verts urbains