Les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo comme canal de l'extension de la puissance chinoise : Le cas des eaux douces
Nsambuadi Lungisa, Arthur
Promoteur(s) : Santander, Sébastian
Date de soutenance : 17-aoû-2021/3-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/12825
Détails
Titre : | Les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo comme canal de l'extension de la puissance chinoise : Le cas des eaux douces |
Auteur : | Nsambuadi Lungisa, Arthur |
Date de soutenance : | 17-aoû-2021/3-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Santander, Sébastian |
Membre(s) du jury : | Kabamba, Bob
Verjans, Pierre |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Droit, criminologie & sciences politiques > Sciences politiques, administration publique & relations internationales |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences politiques, orientation générale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Résumé
[fr] Le présent travail avait pour objectif d’étudier les ressources naturelles de RDC en générale et les eaux douces en particulier, considérées comme un canal de l’extension de la puissance chinoise. Plus précisément, il s’agit de répondre à la question de recherche suivante : « L’eau douce est-elle un élément constitutif de la puissance ? ». Pour bien répondre à cette question, l’analyse a été divisée en deux parties, chacune regroupant deux chapitres.
Dans la première partie, nous avons analysé les principaux points de repère théoriques, et politiques. Cela afin de mieux comprendre d’une part les critères de la puissance en essayant de positionner la Chine par rapport à celles-ci ; et de l’autre part, la nature et les caractéristiques des eaux douces. Ces préalables indispensables ont permis par la suite de pouvoir mettre en évidence différents éléments de réflexion et d’analyse utiles pour répondre à notre questionnement en deuxième partie.
Nous pouvons répondre à notre question de départ en disant : l’eau douce comme l’une des ressources naturelles, constitue un élément de la puissance, parce qu’elle est vitale et stratégique pour les Etats, et constitue à la fois des enjeux politiques, économiques, sécuritaire et diplomatiques.
Etant une ressource naturelle, et élément constitutif de la puissance, l’eau douce de la RDC à l’occurrence (qui équivaut à 55% des eaux douces de l’Afrique), constitue une opportunité pour la Chine d’étendre sa puissance dans ses volets transport et hydroélectricité, en sachant que la Chine fait l’objet d’une demande de plus en plus croissante en matières premières au niveau interne. L’eau douce de la RDC constitue une opportunité à la Chine premier exportateur des bois congolais, de continuer à s’approvisionner en bois l’immense foret équatoriale ; et elle permet à la Chine de faire fonctionner ses sociétés minières en RDC, avec l’approvisionnement de l’énergie électrique via la construction des barrages hydroélectrique. Raison pour laquelle elle est inscrite dans l’initiative chinoises des nouvelles routes de la soie.
Pour se faire, la Chine considère les ressources naturelles de la RDC en générale et les eaux douces en particulier comme un territoire conquis, qu’elle doit protégée (le jeu de go). Sur ce, la Chine se considère comme une superpuissance en devenir, qui est une identité qui se construite grâce à ses avancées sur les plans économique, financière, technologique, etc… et perçoit les ressources naturelles de la RDC en générale et les eaux douces en particulier comme un élément majeur pouvant l’aider à étendre sa puissance. Cela face à ceux qui disent que l’eau
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