Prototypage de modules MURVERT et évaluation des flux hydriques dans différents technosols urbains

Abstract

Les murs végétaux sont des éléments d’infrastructures vertes qui ont pour but d’atténuer les conséquences néfastes de l’urbanisation sur l’environnement, la biodiversité et la santé. Toutefois, le cycle de vie de ces solutions-basées sur la nature est souvent remis en question, notamment quant au choix du substrat, à leur consommation d’eau ou encore à leur potentiel de recyclage en fin de vie. Ce travail contribue au développement de la spin-off MURVERT et consiste à : (1) évaluer la disponibilité en eau de différents technosols pour les plantes placées dans des modules verticaux opérationnels, (2) quantifier l’impact des technosols utilisés sur la qualité de l’eau et (3) identifier un système de mesures pertinent et automatisable de l’eau dans ces technosols. Quatre modalités de technosols ont donc été comparées selon leur composition en éléments fibreux : de la laine d’herbe, de l’ouate de cellulose, des flocons de coton et un témoin. Ils ont été caractérisés et leur disponibilité en eau a été mesurée dans le temps à l’aide de capteurs de potentiel hydrique TEROS 21 dans des modalités végétalisées et non végétalisées. Des comportements différents ont été constatés selon les technosols. Celui contenant de la laine d’herbe est caractérisé par un meilleur potentiel de rétention de l’eau. L’évaluation de la qualité des eaux de récupération met en avant que le type de technosol n’influence pas la concentration en polluants hormis pour l’arsenic. Les concentrations de zinc, nitrates et phosphates dépassent les valeurs seuils autorisées pour certaines modalités.