Aide à l'élaboration d'un outil de détection automatisé des milans royaux (Milvus milvus) en Wallonie et au Luxembourg
Cools, Louise
Promoteur(s) : Dufrêne, Marc
Date de soutenance : 27-aoû-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13090
Détails
Titre : | Aide à l'élaboration d'un outil de détection automatisé des milans royaux (Milvus milvus) en Wallonie et au Luxembourg |
Titre traduit : | [en] Assistance in the development of an automated detection tool for red kites (Milvus milvus) in Wallonia and Luxembourg |
Auteur : | Cools, Louise |
Date de soutenance : | 27-aoû-2021 |
Promoteur(s) : | Dufrêne, Marc |
Membre(s) du jury : | Monty, Arnaud
Lejeune, Philippe Licoppe, Alain Simar, Jérémy Choquet, Pauline |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 83 |
Mots-clés : | [en] Red kite [en] Wind turbine [fr] Milan royal [fr] Eolienne [fr] Milvus milvus |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : gestion des forêts et des espaces naturels, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet de développement d’un outil automatisé de
détection, dont le but est de permettre de détecter le milan royal et d’arrêter les éoliennes afin
d’éviter le risque de collision. Ce travail s’est fait en collaboration avec Noveria Lux et Aprex
Solutions. La première partie du projet a consisté à mettre en évidence les moments pendant
lesquels le système devait fonctionner. Pour ce faire, des données GPS issues d’une balise posée
sur un milan royal au Grand-Duché de Luxembourg par Natur&ëmwelt ont été utilisées.
L’activité nocturne a été analysée afin de connaître les tranches horaires de fonctionnement de
l’outil. Il en a été déduit que le milan se déplaçait déjà avant le lever du soleil. La distance de
détection et de reconnaissance1
a aussi été déterminée grâce à la vitesse de vol du milan et a été
établie à minimum 400m. Ensuite, les conditions météorologiques ont été mises en lien avec le
comportement de vol du milan. Différentes analyses de régression montrent que près de 30%
de l’activité de vol de ce rapace est expliquée par certaines variables météorologiques telles que
la vitesse du vent, les précipitations, la température, l’humidité relative, le rayonnement global
et la pression atmosphérique. Cependant, ces variables ne pourront pas être utilisées pour
justifier l’arrêt du système. En effet, aucune d’elles ne permet d’établir un seuil en dehors
duquel nous pouvons nous assurer que le milan royal ne vole pas.
La deuxième partie s’est focalisée sur la différenciation entre différentes espèces d’oiseaux sur
base de leur trajectoire de vol. Il est indispensable que le système créé puisse différencier les
espèces afin de ne pas arrêter les éoliennes dès qu’un oiseau est présent à proximité. Pour ce
faire, une phase de terrain s’est imposée pour filmer des buses variables, des milans royaux et
des milans noirs en vol, les autres espèces pouvant aisément être différenciées par le logiciel
utilisé. Ensuite, une analyse des vidéos a été effectuée et une intelligence artificielle a été
utilisée. La base de données de vidéos étant trop faible (à raison de 225 trajectoires pour la buse
variable, le milan noir et le milan royal confondus), cette approche n’a pas donné de résultats
positifs. Toutefois, la méthodologie initiée et testée devrait permettre de bien identifier les
espèces, avec quelques ajustements.
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.