Incorporation de chrysalides de vers à soie dans l'alimentation du lapin : Analyse de l'effet sur la croissance
D'Halluin, Justine
Promoteur(s) : Caparros Megido, Rudy
Date de soutenance : 25-aoû-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13227
Détails
Titre : | Incorporation de chrysalides de vers à soie dans l'alimentation du lapin : Analyse de l'effet sur la croissance |
Auteur : | D'Halluin, Justine |
Date de soutenance : | 25-aoû-2021 |
Promoteur(s) : | Caparros Megido, Rudy |
Membre(s) du jury : | Lassois, Ludivine
Malumba Kamba, Paul Everaert, Nadia Beckers, Yves Detilleux, Johann |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 60 |
Mots-clés : | [fr] lapin [fr] Bombyx mori [fr] chrysalides de vers à soie [fr] croissance [fr] ver à soie |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Productions animales & zootechnie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] L’augmentation du coût des sources de protéines conventionnelles (soja, farine de poisson) et l’
augmentation de 60 à 70% de la demande en produits animaux attendue d’ici 2050 poussent la recherche et l’industrie à trouver de nouvelles matières premières pour l’alimentation animale. Dans ce contexte, les insectes semblent être de bons candidats au vu de leurs qualités nutritionnelles, de leur durabilité et facilité de production. Parmi ceux-ci, la chrysalide du ver à soie (Bombyx mori), un coproduit majeur de l’industrie de la soie, possède une composition chimique intéressante malgré son utilisation principale en tant que fertilisant. Bien que déjà largement étudiée et incorporée dans l’alimentation des volailles et des poissons, peu d’études recensent son incorporation dans l’alimentation du lapin. C’est pourquoi, cette étude analyse les effets de l’incorporation de 5% de chrysalides de vers à soie (CVS) dans l’alimentation du lapin sur la croissance, les caractéristiques de la carcasse et la composition de la viande. Les deux formulations témoin et 5% de CVS sont isoprotéiques, isolipidiques et isoénergétiques et ont été données à deux groupes de 24 lapins durant les 3 dernières semaines de leur vie. Bien que les lapins nourris avec la modalité 5% de CVS soient significativement plus légers à 12 semaines, le poids final d’abattage ne présente pas différence entre les deux groupes de même que les caractéristiques de la carcasse. La viande des lapins nourris avec 5% de CVS contient plus de C16, C18 : 3, C20 : 5 et moins de C18 : 2 par rapport au groupe témoin. En conclusion, la CVS est une source de protéines et de matière grasse de qualité pour l’alimentation du lapin et elle peut y être incorporée à hauteur de 5% sans effets délétères sur la croissance ou les caractéristiques de la carcasse.
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