Evaluation des interactions inter spécifiques entre plantes au sein du mur végétal de l'Atrium57 (Gembloux) et étude expérimentale des interactions d'une espèce héliophile selon les modalités d'exposition

Abstract

Depuis quelques vingtaines d’années, de nombreux dispositifs de végétalisation apparaissent en ville. C’est notamment le cas des murs végétalisés. Leurs bénéfices sont souvent vantés autant pour l’intérêt humain que comme source de biodiversité. De nombreuses espèces végétales embellissent ces dispositifs, en densité et variété différentes. Ainsi de nouveaux écosystèmes sont créés. Ces écosystèmes sont définis par les interactions ayant lieu entre leurs intervenants. Dans le cadre de ce travail, l’attention sera portée sur les interactions plante-plante interspécifiques pouvant être positives ou négatives. Afin de mieux comprendre les dynamiques d’interaction ayant lieu entre les plantes et au sein des murs vert, ce travail se divise en deux partie. Dans un premier temps, le travail consiste en de l’observation et des mesures d’un dispositif de mur végétalisé existant (Atrium 57). L’étude porte sur les variations de croissance de deux espèces cibles Euphorbia amygdaloides et Polypodium vulgare en fonction des plantes voisines. La deuxième partie est une expérimentation sur la réaction de Campanula rotundifolia à diverses modalités d’exposition à la lumière incluant des dispositifs d’ombrage anthropique ou végétal. L’objectif est d’en apprendre plus sur les interactions plante-plante pouvant impacter des dispositifs de végétation urbaine. Pour ce faire, des mesures de croissances sont récoltées dans chaque partie de ce travail. Les analyses statistiques pour les données récoltées sur le mur de l’Atrium 57 n’ont pas permis de tirer des résultats clairs. Contrairement aux mesures de l’expérimentation qui présentent des résultats statistiquement fiables et permettent une meilleure interprétation.