Effet paradoxal de la poursuite du bonheur
Castagna, Suzanne
Promoteur(s) :
Hansenne, Michel
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13319
Détails
| Titre : | Effet paradoxal de la poursuite du bonheur |
| Auteur : | Castagna, Suzanne
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| Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
| Promoteur(s) : | Hansenne, Michel
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| Membre(s) du jury : | Dardenne, Benoît
D'Argembeau, Arnaud
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 121 |
| Mots-clés : | [fr] Bonheur [fr] Bien-être [fr] Poursuite du bonheur [fr] Effets paradoxaux [fr] Émotions |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
| Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Gravée depuis déjà deux millénaires dans les écrits de célèbres philosophes et penseurs de l’Antiquité, la curiosité de l’Homme concernant le bonheur fait originellement de celui-ci un objet d’enquête religieuse et philosophique. À cette époque, Aristote entrevoyait déjà le bonheur comme un bien suprême, si pas le but même de l’existence humaine. De façon intéressante, il est à noter que cette conception semble aujourd’hui encore demeurer au cœur de notre société contemporaine si nous nous en tenons à un fait sociétal majeur, avancé par les recherches scientifiques, qui n’est autre que « tout le monde, ou presque, veut être heureux ».
Les recherches menées dans le cadre de ce mémoire s’inscrivent dans les travaux plus généraux d’une littérature naissante qui démontre les dommages psychologiques que peut dès lors engendrer une poursuite excessive du bonheur. Parmi ceux-ci, nous retiendrons la diminution du bien-être subjectif, du bien-être psychologique, l’apparition de sentiments de solitude, ainsi que la manifestation d’une symptomatologie dépressive, englobée dans l’apparition de troubles de l’humeur tels qu’une dépression majeure ou un trouble bipolaire.
Naturellement, la publication de ces données très récentes nous a incités à investiguer, dans le cadre de ce mémoire, l’effet de la valorisation du bonheur grâce à deux études. Les résultats de notre première étude corrélationnelle concordent avec les conclusions des recherches antérieures selon lesquelles la valorisation du bonheur est négativement associée à la satisfaction de vie, au bonheur subjectif, au bien-être psychologique, et positivement associée aux symptômes dépressifs. Notre seconde étude expérimentale, qui visait à tester de manière empirique et écologique le lien causal entre la valorisation du bonheur et le bien-être ressenti dans des activités quotidiennes, met en avant des résultats concluants mais mitigés, à savoir un effet néfaste de la valorisation du bonheur uniquement sur la satisfaction de vie, les symptômes dépressifs, et le bien-être ressenti au cours des activités réalisées par nos participants.
Pour expliquer la survenue de ces effets paradoxaux de la poursuite du bonheur, nous nous appuierons essentiellement sur les nombreuses hypothèses et facteurs explicatifs émis au sein du modèle de la poursuite cybernétique du bonheur de Zerwas et Ford (2021) et de l’adaptation hédonique proposé par Sheldon et Lyubomirsky (2012), décrits dans le présent mémoire, et qui contribuent à la meilleure connaissance du côté obscur du bonheur.
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.

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