Détresse psychologique chez les policiers confrontés quotidiennement à des situations difficiles et potentiellement traumatisantes
Maka, Malena
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13324
Détails
Titre : | Détresse psychologique chez les policiers confrontés quotidiennement à des situations difficiles et potentiellement traumatisantes |
Auteur : | Maka, Malena |
Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Babic, Audrey
Kowal, Cécile |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 154 |
Mots-clés : | [fr] Policiers [fr] Traumatisme secondaire [fr] Facteurs de risque et de protection |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Il est aujourd’hui reconnu que les policiers sont des intervenants particulièrement à risque de développer divers types de psychotraumatisme, et notamment un traumatisme secondaire en raison de leur fréquente exposition à des victimes traumatisées au travers de l’exercice de leurs fonctions. Il est également connu que la présence ou l’absence de certains facteurs, internes ou externes à l’individu, peut influencer de façon positive ou négative le développement d’une symptomatologie traumatique. Avoir connaissance des effets de ces facteurs, alors appelés facteurs de risque et facteurs de protection, permet par ailleurs de pouvoir implémenter des dispositifs protectionnels dans le but de limiter les impacts négatifs que peuvent exercer les événements traumatogènes sur la santé mentale des individus.
Chez les policiers plus précisément, il demeure un manque d’informations ou de clarté quant à la nature de l’influence exercée par certains facteurs. Dès lors, cette étude s’est particulièrement attachée à la poursuite de l’évaluation du potentiel effet de cinq facteurs sur le développement d’un traumatisme secondaire chez les policiers.
Au sein de cette recherche, un questionnaire en ligne a été complété par cinquante-deux policiers. Un entretien semi-structuré a également été mené avec dix d’entre eux.
Les résultats de l’étude ont démontré que la présence d’un soutien social de la part des collègues de travail et des supérieurs hiérarchiques exerce un effet protecteur quant au développement d’un traumatisme secondaire. À l’inverse, le manque de soutien social sur le lieu de travail a été souligné comme un facteur de risque. L’utilisation par les policiers de stratégies de coping centrées sur le problème a également été mise en avant par l’étude comme représentant un facteur de risque. De même, les comportements dénigrants entretenus pas une partie de la population envers les policiers se sont révélés représenter un facteur de risque quant au développement d’un épuisement professionnel chez ces derniers, alors qu’un effet non significatif sur le développement d’un traumatisme secondaire a été attesté. Un lien non significatif a aussi été relevé entre l’accumulation des années d’ancienneté et le développement d’un traumatisme secondaire. Finalement, les résultats n’ont pas démontré un effet significatif exercé par la psychoéducation sur le développement d’un traumatisme secondaire chez les policiers.
Fichier(s)
Document(s)
Description: -
Taille: 1.69 MB
Format: Adobe PDF
Citer ce mémoire
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.