Le stress post-traumatique dans la population de policiers : Le traumatisme secondaire
Bilas, Justine
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 30-Aug-2021/7-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/13363
Details
Title : | Le stress post-traumatique dans la population de policiers : Le traumatisme secondaire |
Author : | Bilas, Justine |
Date of defense : | 30-Aug-2021/7-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Wagener, Aurélie
Kowal, Cécile |
Language : | French |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les études mettant en évidence le stress post-traumatique au sein de la police ne sont pas nombreuses. Néanmoins, c'est une population à risque au vu des nombreux évènements stressants auxquels ils doivent faire face durant leur carrière.
En effet, Marmar et al. (2006) ont étudié la prévalence du stress post-traumatique dans la sphère policière. Les résultats de son étude montrent des taux plus élevés que ceux observés dans la population générale, allant de 7% à 19%. Ces niveaux élevés de stress observés au sein de la police engendrent de nombreux problèmes tels que l'anxiété, le manque de sommeil, des symptômes somatiques, de la dépression mais également des modifications de la personnalité.
L'objectif de cette recherche est d'étudier le traumatisme secondaire dans cette population de policiers. Elle vise à déterminer s'il existe des différences de genre au niveau du stress traumatique secondaire vécu, en observant d'éventuels liens possibles entre le traumatisme secondaire et la résilience, d'une part, et entre le traumatisme secondaire et l'alexithymie, d'autre part. Plus précisément, l'étude tentera de déterminer si le traumatisme secondaire vécu par les policiers peut avoir une influence sur leurs capacités de résilience. De plus, elle essayera de déterminer si les niveaux d'alexithymie peuvent influencer le vécu traumatique.
La recherche rapporte les résultats de 50 policiers (31 hommes et 19 femmes) à l'échelle de stress traumatique secondaire – STSS (Bride et al., 2004), à l'échelle de résilience de Connor-Davidson – CD-RISC (Connor & Davidson, 2003) et à l'échelle d'alexithymie de Toronto – TAS-20 (version française, Loas et al., 1995).
Les résultats statistiques ne mettent en évidence aucun effet de genre que ce soit sur le stress traumatique secondaire, sur les niveaux de résilience ou sur les niveaux d'alexithymie. De plus, la sévérité du stress traumatique secondaire semble n'avoir aucune influence sur les capacités de résilience des policiers. L'alexithymie, quant à elle, joue un rôle dans le développement du stress traumatique secondaire. En effet, les résultats indiquent que plus les niveaux d'alexithymie sont élevés chez les policiers, plus le traumatisme secondaire sera sévère. Enfin, la recherche permet de déceler un lien entre la résilience et l'alexithymie. Des niveaux élevés d'alexithymie conduisent à des capacités de résilience plus faibles dans ce réseau policier.
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