Influence des capacités d'imagerie mentale sur l'apparition des souvenirs désavoués
Paulis, Charlotte
Promotor(s) : Brédart, Serge
Date of defense : 30-Aug-2021/7-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/13387
Details
Title : | Influence des capacités d'imagerie mentale sur l'apparition des souvenirs désavoués |
Author : | Paulis, Charlotte |
Date of defense : | 30-Aug-2021/7-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Brédart, Serge |
Committee's member(s) : | D'Argembeau, Arnaud
Folville, Adrien |
Language : | French |
Number of pages : | 80 |
Keywords : | [fr] Souvenirs désavoués [fr] Souvenirs auxquels on ne croit plus [fr] Imagerie mentale |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les souvenirs désavoués (souvenirs auxquels on ne croit plus), à savoir des représentations mentales vivaces qui ont perdu le statut de souvenirs d’événements réellement vécus, sont généralement observés chez environ 20% des participants interrogés dans les études antérieures (Brédart & Bouffier, 2016 ; Mazzoni et al., 2010 ; Scoboria, Memon et al., 2015 ; Vanootighem et al., 2019).
Certains facteurs pourraient entrer en compte dans l’apparition de ce type de souvenir, notamment des caractéristiques individuelles. Par exemple, l’imagerie mentale correspond à l’expérimentation d’une information sensorielle en l’absence de stimulations externes (Pearson et al., 2015) et il existe des différences interindividuelles à ce niveau. Ainsi, les capacités d’imagerie mentale pourraient être impliquées dans l’apparition de ce type de souvenir.
L’objectif de cette étude était d’examiner si l’apparition de ces souvenirs était influencée par les capacités d’imagerie mentale des individus. Notre hypothèse était que les participants qui présentaient de bonnes capacités d’imagerie mentale seraient plus susceptibles de présenter ce genre de souvenir. Donc, nous nous attendions à ce que les personnes possédant un tel souvenir aient de meilleures capacités d’imagerie mentale que celles n’en possédant pas.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons recruté des participants francophones âgés de 20 à 40 ans. L’échantillon total comprenait 98 participants (87 participants ne possédant pas ce type de souvenir et 11 participants en possédant). Deux questionnaires évaluant les capacités d’imagerie mentale leur ont été administrés afin d’observer si ces deux groupes de participants possédaient des capacités différentes. De plus, des caractéristiques associées à ce type de souvenir ont été examinées à l’aide d’un questionnaire afin de les comparer aux études antérieures.
Nous n’avons pas obtenu de résultats significatifs permettant de rapporter que les groupes avaient des capacités d’imagerie mentale significativement différentes. Ainsi, notre hypothèse n’a pas pu être confirmée. Nous suggérons de reproduire l’étude, notamment, avec un plus grand nombre de participants afin de répondre à une de nos limites et d’obtenir plus de données sur lesquelles baser les conclusions.
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