Les jeunes et la consommation de nouvelles substances psychoactives : quel rôle de l'approche de réduction des risques sur la perception et l'adoption de comportements à risque ?
Della Mora, Pauline
Promotor(s) : Schmits, Emilie
Date of defense : 30-Aug-2021/7-Sep-2021 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/13397
Details
Title : | Les jeunes et la consommation de nouvelles substances psychoactives : quel rôle de l'approche de réduction des risques sur la perception et l'adoption de comportements à risque ? |
Author : | Della Mora, Pauline |
Date of defense : | 30-Aug-2021/7-Sep-2021 |
Advisor(s) : | Schmits, Emilie |
Committee's member(s) : | Puglia, Rosa
Hogge, Michaël |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Nouvelles substances psychoactives, réduction des risques, comportements à risque |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Au cours de ces dernières années, la considération de la consommation de substances psychoactives, plus communément connues sous le nom de drogues dans le langage courant, s’est vue modifiée. En effet, face à un constat d’échec de la prohibition, d’autres approches innovantes ont vu le jour. C’est le cas de l’approche de réduction des risques qui agit dans l’objectif de réduire les risques encourus par les usagers de drogues dans une visée de promotion de la santé.
Ce sujet étant peu documenté, nous espérions au travers cette recherche pouvoir rendre compte de l’impact de cette approche sur la consommation des jeunes. Pour ce faire, nous avons d’une part réalisé un questionnaire en ligne, sur base d’échelles validées ainsi que créées par nos soins, à destination de tout venant entre 18 et 30 ans et d’autre part nous avons réalisé des entretiens semi-directifs uniquement à destination de consommateurs de cette même tranche d’âge.
Suite à l’analyse des 345 participations, nous avons pu observer que l’adoption de comportements à risque pouvait être expliquée par des facteurs tels que la fréquence de consommation, la perception des bénéfices de ces comportements et les attentes d’effets positifs des consommations. Nous avons aussi pu constater que des connaissances en réduction des risques permettaient aux jeunes de réduire leur implication dans de tels comportements. Notons qu’il existe des différences de genre notamment dans le style de consommation et dans l’adoption de comportements à risque mais qui semblent s’atténuer lorsque l’on s’intéresse à la relation entre la délinquance et la consommation. Finalement, l’association entre le bien-être et la consommation semble être un phénomène principalement féminin. L’analyse des 5 entretiens réalisés est quant à elle venue confirmer mais aussi nuancer ces résultats. En effet, les jeunes consommateurs rapportent consommer tant des nouvelles substances que des anciennes et adopter des comportements à risque voire même parfois délinquants. De plus, ils ne semblent pas encore connaître spontanément l’approche de réduction des risques mais en appliquer des comportements plutôt dans une visée de « bon sens ». Ces entretiens nous ont aussi permis de nous rendre compte que les différences de genre ne sont pas aussi importantes qu’attendues.
Bien que la compréhension du rôle de cette approche ne soit pas réductible à l’association de ces facteurs, nous espérons qu’ils pourront tout de même y contribuer et permettre d’une part une conscientisation des jeunes et d’autre part une indication pour les intervenants de terrain.
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