Consommation de pornographie, violences sexuelles et sexisme en temps de crise COVID-19 : Depuis le début de cette période de pandémie et de crise sanitaire, quel est le changement perçu par la population concernant sa consommation de pornographie et ses comportements liés aux violences sexuelles et au sexisme ?
Badon, Cassandre
Promoteur(s) :
Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13419
Détails
| Titre : | Consommation de pornographie, violences sexuelles et sexisme en temps de crise COVID-19 : Depuis le début de cette période de pandémie et de crise sanitaire, quel est le changement perçu par la population concernant sa consommation de pornographie et ses comportements liés aux violences sexuelles et au sexisme ? |
| Auteur : | Badon, Cassandre
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| Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
| Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne
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| Membre(s) du jury : | Chartier, Stéphanie
Kinet, Christophe |
| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 97 |
| Mots-clés : | [fr] Consommation de pornographie [fr] Violences conjugales [fr] sexisme [fr] covid-19 [fr] Santé mentale |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire avait pour objectif de mieux comprendre les relations que peuvent entretenir l'isolement social dû au confinement COVID-19, la consommation de pornographie et les comportements liés aux violences sexuelles et sexistes chez les personnes âgées de 18 à 30 ans.
Les hypothèses de cette étude postulaient que la consommation de pornographie pouvait être utilisé pour diminuer une certaine détresse psychologique durant cette période de crise sanitaire et qu’elle était associé aux violences dans le couple, au sexisme et au mythe du viol.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons diffusé une enquête en ligne diffusée sur les réseaux sociaux et nous avons obtenu 304 participants.
Les résultats ont démontré une absence de relation entre le fait d’avoir augmenté sa consommation et le fait de consommer pour diminuer son stress et les émotions négatives. Toutefois, nous obtenons un résultat significatif en comparant la santé mentale chez les consommateurs ayant augmenté leur consommation de pornographie et ceux ayant diminué. En effet, les hommes qui ont tendance à avoir diminué leur consommation de pornographie depuis le début de la crise pandémique ont tendance à avoir plus de symptômes dépressifs que ceux l’ayant augmentée.
Ensuite, nous n’obtenons pas de résultats significatifs entre la consommation de pornographie et les violences au sein du couple. Cependant, nos résultats révèlent des corrélations significatives entre le visionnage de certains types de pornographie, certaines motivations à consommer tel que le manque de satisfaction sexuelle et les violences du couple.
Pour terminer, l’existence de relation entre la consommation de pornographie, le sexisme et l’adhésion au mythe du viol n’a pas été prouvée.
Citer ce mémoire
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