Les processus de violences intimes dans la communauté LGBTQI+
Buzin, Eloïse
Promoteur(s) : Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13425
Détails
Titre : | Les processus de violences intimes dans la communauté LGBTQI+ |
Auteur : | Buzin, Eloïse |
Date de soutenance : | 30-aoû-2021/7-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne |
Membre(s) du jury : | Scali, Thérèse
Burdot, Frédéric |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 113 |
Mots-clés : | [fr] Violences intimes entre partenaires [fr] Communauté LGBTQI+ [fr] Discrimination |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La problématique de la violence conjugale existe depuis la nuit des temps mais n’a été
mise en avant que dans le courant des années 70 par une approche féministe et plutôt
dichotomique qui place systématiquement l’homme en tant qu’auteur et la femme en
position de victime. Les violences sont conceptualisées comme un problème de contrôle
et de domination masculine. Le phénomène est ainsi décrit comme un problème de
violences faites aux femmes dans un contexte d’inégalités de genres. Un autre point de
vue favorise une vision plus dynamique et inscrit la violence conjugale comme un type
de violence familiale parmi d’autres. Selon cette conception, la violence apparaîtrait dans
une dynamique de conflit qui dégénère et serait caractérisée par une symétrie de genres.
Cette perspective a pour but de remettre en cause le point de vue selon lequel une théorie
du sexisme peut, à elle seule, rendre compte des violences en famille. Selon Straus
(1979), le conflit est inhérent à tous les groupes sociaux, ce qui inclut les familles et les
couples. C’est dans cette perspective que s’inscrit ce mémoire.
La littérature en matière de violences intimes dans la population LGBTQI+ est moins
fournie que dans la population générale. Cependant, il a tout de même été mis en
évidence que cette communauté fait également l’expérience de tous types de violences
entre partenaires. Les objectifs de ce mémoire sont de mettre en lumière les trajectoires
violentes dans ces relations, la place de la discrimination dans les processus de violence,
le type de violence prépondérant dans cette population ainsi que les ressources
disponibles pouvant mener à une sortie des violences. Pour ce faire, nous aurons recours
à la réalisation d’un entretien semi-structuré qui sera par la suite analysé en profondeur.
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