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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Mémoire
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Flashback : apparition de souvenirs épisodiques spontanés dans la petite enfance

Bulach, Lola ULiège
Promoteur(s) : Geurten, Marie ULiège
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13436
Détails
Titre : Flashback : apparition de souvenirs épisodiques spontanés dans la petite enfance
Auteur : Bulach, Lola ULiège
Date de soutenance  : 30-aoû-2021/7-sep-2021
Promoteur(s) : Geurten, Marie ULiège
Membre(s) du jury : Brédart, Serge ULiège
Wagener, Aurélie ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 75
Mots-clés : [fr] souvenirs
[fr] enfance
[fr] récupération spontanée
[fr] mémoire épisodique
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] Comment les enfants âgés entre deux et trois ans récupèrent-ils des souvenirs ? La récupération spontanée d’un souvenir est-elle possible à cet âge ? Différentes questions développementales et cognitives ont été investiguées dans ce présent travail. Des études ont déjà étudié la question chez des adultes (par exemple, Berntsen et al., 2017), chez des enfants plus âgés (par exemple, Krojgaard et al., 2014), ou encore chez des singes (Lewis et al., 2019). Cependant, aucune n’a, jusqu’à présent, étudié les modes de récupération de souvenirs chez les enfants entre deux et trois ans. Ainsi, nous ignorions si ceux-ci en sont capables et comment ils procèdent.
L’objectif de l’étude était d’observer si des enfants âgés de deux ans sont capables de récupérer des souvenirs épisodiques de façon spontanée, et que cette récupération spontanée serait plus fréquente que la récupération volontaire du souvenir. Également, nous émettions l’hypothèse que la récupération spontanée se développerait plus rapidement que la récupération volontaire, ainsi, nous supposions qu’il y aurait une différence moindre de l’âge au sein de la récupération spontanée comparé à la récupération volontaire.
Pour tester ces hypothèses, 24 participants âgés entre 24 et 36 mois ont été recrutés. Ceux-ci ont participé à deux séances en condition de laboratoire, une première séance d’encodage du souvenir par l’observation d’un événement, suivi d’une deuxième séance de récupération du souvenir, spontanée ou volontaire, une semaine plus tard.
Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence un lien entre la variable de la condition expérimentale et la production verbale ainsi qu’entre la variable de l’âge et la production verbale. Les participants qui ont récupéré le souvenir de façon volontaire ont produit significativement plus d’éléments verbaux que les participants ayant récupéré le souvenir spontanément. Les autres analyses principales n’ont pas mis en évidence tous les effets attendus. Cependant, une différence d’âge plus importante pour le rappel volontaire comparé au rappel spontané du souvenir a pu être observée. Il semblerait que la récupération spontanée nécessite moins le développement de certaines fonctions cognitives en comparaison à la récupération volontaire qui évolue davantage avec l’âge.


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Taille: 1.45 MB
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Auteur

  • Bulach, Lola ULiège Université de Liège > Master sc. psycho., à fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

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