Travail de fin d'études: "Comment les entreprises belges perçoivent-elles et implémentent-elles les instruments juridiques environnementaux européens et belges et quelles recommandations pourrions-nous adresser aux acteurs concernés par ces instruments (Union européenne, pouvoirs nationaux et entreprises) ? Le cas d'un aéroport"

Abstract

Ce travail de fin d’études prend place dans une société en pleine réflexion sur son avenir, tiraillée entre la nécessité du changement et le confort de ses habitudes. Dans ce cadre, nous nous interrogeons sur le rôle du droit en tant qu’instrument de la protection de l’environnement. L’un des acteurs principaux du droit de l’environnement, en Europe, est l’Union européenne. Cette organisation élabore, vote et adopte différents instruments juridiques concernant la protection de l’environnement. Ces mesures, dont certaines doivent être transposées dans l’ordre juridique national des États membres, impactent les entreprises présentes sur leur territoire. Celles-ci devront revoir leur mode de fonctionnement afin d’être en conformité avec le droit de l’environnement européen et national. Les entreprises pourront-elles relever ce défi juridique tout en sauvegardant leur santé économique ? L’objectif de ce travail est de sensibiliser à la problématique environnementale, mais également de comprendre comment les entreprises belges perçoivent et implémentent les instruments juridiques environnementaux européens et belges. Afin de tenter d’atteindre ce but, nous allierons l’aspect théorique du droit de l’environnement européen et national à la réalité de terrain des entreprises concernées par cette transition vers un mode de fonctionnement plus durable. Cette approche nous permettra de tirer des conclusions relatives à la mise en œuvre du droit de l’environnement ainsi que d’adresser d’éventuelles recommandations à l’Union européenne, aux pouvoirs nationaux ainsi qu’aux entreprises concernés par cette problématique. Nous devons agir, chacun à notre échelle, afin de sauver le monde que nous mettons en danger. Car, ne l’oublions pas, « la vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’Humanité ne le peut pas » .