Désistance chez les mineurs: le point de vue des professionnels de l'aide à la jeunesse
Erkens, Marine
Promoteur(s) : Glowacz, Fabienne
Date de soutenance : 22-jui-2022/28-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14251
Détails
Titre : | Désistance chez les mineurs: le point de vue des professionnels de l'aide à la jeunesse |
Auteur : | Erkens, Marine |
Date de soutenance : | 22-jui-2022/28-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Glowacz, Fabienne |
Membre(s) du jury : | Born, Michel
Parthoens, Christophe |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Les recherches sur la désistance dans la littérature francophone sont très récentes et les connaissances dans ce domaine encore limitées. Cette émergence tardive pourrait s'expliquer par le fait que les auteurs se sont d'abord intéressés aux comportements délinquants et à leur persistance plutôt qu'à l'arrêt de ces dits-comportements (Robert, 2019). C'est dans la littérature Anglo-saxonne que nous trouverons les premières recherches effectuées à ce sujet. Notamment par Glueck & Glueck (1950) et leur "théorie classique" selon laquelle la délinquance diminuerait naturellement avec l'âge. Théorie retravaillée ensuite par Sampson & Laub (2001), selon qui, la sortie de la délinquance serait influencée non pas par l'âge, mais par des évènements de vie tels que le mariage et l'acquisition d'un emploi stable. En effet, le terme de "désistance" n'a pas encore de définition officielle en français mais est le plus souvent définie comme "la sortie de la délinquance". Certains auteurs la nomme tantôt "désistement" ou "désengagement" avec pour définition "une distanciation individuelle à l'égard de ses propres représentations et comportements antérieurs" (Gaïa et al, 2019). Il existe deux types de désistance à distinguer. La désistance dite "primaire" qui fait référence à une interruption plus ou moins longue des agissements délinquants et qui peut être marquée par des épisodes de réitération ou de récidive et la désistance dite "secondaire" qui consiste en un changement plus profond et durable du comportement délinquant (Born & Glowacz, 2017). Cette étude se développera autour d'entretiens semi-structurés visant à développer, étoffer voire contredire les connaissances relatives à cette thématique en interrogant des professionnels de terrain, et plus particulièrement des délégués du service de protection de la jeunesse et travaillant donc avec des jeunes ayant commis des faits qualifiés infractions. Nous nous intéressons particulièrement à leur propre représentation de la désistance ainsi qu'aux moyens qu'ils pensent utiles et nécessaires à la bonne élaboration du processus de désistance.
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