Le détatouage, remise en question d'un symbole ancré et encré : étude exploratoire
Langlet, Léa
Promoteur(s) :
Naziri, Despina
Date de soutenance : 22-jui-2022/28-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14296
Détails
| Titre : | Le détatouage, remise en question d'un symbole ancré et encré : étude exploratoire |
| Auteur : | Langlet, Léa
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| Date de soutenance : | 22-jui-2022/28-jui-2022 |
| Promoteur(s) : | Naziri, Despina
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| Membre(s) du jury : | Stassart, Martine
Gerday, Maud |
| Langue : | Français |
| Mots-clés : | [fr] détatouage [fr] tatouage [fr] vécu [fr] construction identitaire |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
| Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Cette étude a pour objectif d’explorer le vécu du dé-tatouage, c’est-à-dire, du processus de retrait d’un tatouage précédemment réalisé. Plusieurs auteurs se sont intéressés à la valeur donnée à l’acte du tatouage : l’indépendance de l’individu (Gaspard, 2014), l’affirmation de l’identité (Le Breton, 2006), la mise en sens du vécu ou le « simple » enjeu d’une valeur esthétique (Müller, 2016). Le tatouage se trouve être à la fois public et privé : même s’il a au départ la vocation d’être intime, il finira par être partagé (Le Breton, 2016). Cela peut amener les individus à vouloir cacher un ou plusieurs de leur(s) tatouage(s)… En parcourant la littérature, nous constatons le manque d’articles abordant le détatouage. L’impact du tatouage, ses significations, ce qu’il vient dire du sujet, sont des thèmes présents dans la littérature existante et nous nous basons sur ces références afin d’aborder le vécu du détatouage, c’est-à-dire le retrait de ces marquages corporels. Le retrait du tatouage est envisagé comme moyen de négociation identitaire et ce processus de retrait révèle la complexité de la construction identitaire impliquant disposition et concept de soi. Ainsi, ce processus de retrait du tatouage viendrait questionner la complexité du processus de construction de l’individu.
Nous avons ainsi formulé nos questions de recherches :
- Quelles sont les motivations explicites et implicites qui amènent à cette décision de détatouage ?
- Comment le vécu du processus de détatouage vient refléter quelque chose du processus de construction identitaire ?
Dans le cadre d’une recherche qualitative, nous avons rencontré cinq femmes grâce à nos annonces sur les réseaux sociaux, et réalisés cinq entretiens que nous avons ensuite analysé individuellement selon une approche psychodynamique. Par la suite, nous avons rédigé une analyse transversale afin de faire ressortir les liens, relever les aspects redondants et représentatifs du vécu psychique de nos cinq participantes. Pour conclure, il apparaît que si le tatouage implique une certaine introspection, des interrogations : qui suis-je ? Quelles sont mes valeurs durables ? (Müller, 2016). La pratique du détatouage participe également à l’histoire et à la singularité du sujet. Le corps étant un instrument de séparation, l’acte du détatouage a probablement aussi son rôle à jouer dans l’affirmation d’un « je », pour changer de vie, on change son corps, ou du moins on essaie, que ça soit par le tatouage ou la remise en question de ce dernier.
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