Baylisascaris procyonis, situation épidémiologique chez le raton laveur (Procyon lotor) et impact zoonotique
Di Fresco, Dylan
Promoteur(s) : Linden, Annick
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14920
Détails
Titre : | Baylisascaris procyonis, situation épidémiologique chez le raton laveur (Procyon lotor) et impact zoonotique |
Titre traduit : | [en] BAYLISASCARIS PROCYONIS, EPIDEMIOLOGICAL STATUS IN RACCOONS (PROCYON LOTOR) AND ZOONOTIC IMPACT |
Auteur : | Di Fresco, Dylan |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Linden, Annick |
Membre(s) du jury : | Humblet, Marie-France
Thiry, Etienne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 51 |
Mots-clés : | [fr] Baylisascaris procyonis [fr] zoonotique [fr] animal |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Intitulé du projet de recherche : | BAYLISASCARIS PROCYONIS, SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE CHEZ LE RATON LAVEUR (PROCYON LOTOR) ET IMPACT ZOONOTIQUE |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Baylisascaris procyonis est un nématode qui parasite principalement le raton laveur (Procyon lotor) dont l’aire géographique initiale est l’Amérique du Nord et, plus précisément, les États-Unis. Cependant, suite à l’introduction du raton laveur en Allemagne et de son caractère invasif, de nombreuses études démontrent la prolifération de l’animal et de son parasite en Europe.
La contamination peut avoir lieu chez les hôtes définitifs, tels que le raton laveur et le chien, chez plus de 150 espèces animales (hôtes paraténiques) et chez l’Homme, par voie féco-orale via l’ingestion d’œufs embryonnés infectieux (stade L2) particulièrement résistants dans le milieu extérieur. Les hôtes définitifs peuvent également s’infecter en ingérant des hôtes paraténiques contaminés.
Les hôtes définitifs développeront une forme asymptomatique de la maladie. Chez les hôtes paraténiques et l’espèce humaine, les migrations larvaires induiront des formes asymptomatiques, des formes neurologiques graves (larva migrans neurale) dont la progression de la maladie et sa gravité dépendront de plusieurs facteurs, des formes oculaires (larva migrans oculaire) telle qu’une neurorétinite diffuse subaiguë unilatérale (DUSN) et des formes viscérales (larva migrans viscérale). Jusqu’en 2016, environ 25 cas de baylisascariase humaine ont été diagnostiqués principalement aux États-Unis et au Canada. Les patients infectés sont généralement âgés de moins de 2 ans et/ou atteints de troubles du comportement tels que la géophagie et le pica. Plus tard, dans la progression de la maladie, les signes cliniques deviendront de plus en plus violents jusqu’à la mort.
Seuls les hôtes définitifs peuvent être traités à l’aide d’anthelmintiques. Afin d’éviter la contamination des hôtes paraténiques et des êtres humains, pour lesquels aucun traitement efficace n’existe, il est recommandé d’éliminer les œufs de Baylisascaris procyonis dans les milieux contaminés tels que les latrines et endroits fréquentés par des ratons laveurs, de faire un déparasitage des hôtes définitifs mais aussi de sensibiliser la population. Toutefois, une amélioration des signes cliniques semble possible chez l’Homme si un diagnostic et un traitement précoces, à base d’albendazole et de corticostéroïdes, ont été mis en place.
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