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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Mémoire

Quelle quantité de surface occuper pour une agriculture décarbonnée ? Une transition énergétique de l'agriculture sous l'égide du Green New Deal

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Mathey, Antoine ULiège
Promoteur(s) : Visser, Marjolein ; Bindelle, Jérôme ULiège
Date de soutenance : 29-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14921
Détails
Titre : Quelle quantité de surface occuper pour une agriculture décarbonnée ? Une transition énergétique de l'agriculture sous l'égide du Green New Deal
Auteur : Mathey, Antoine ULiège
Date de soutenance  : 29-jui-2022
Promoteur(s) : Visser, Marjolein 
Bindelle, Jérôme ULiège
Membre(s) du jury : Vereecken, Nicolas 
Langue : Français
Nombre de pages : 75
Discipline(s) : Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en agroécologie, à finalité spécialisée
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] Avec l’avènement du Green New Deal, stratégie écologique de l’Union Européenne à l’horizon 2050, le plan officiel de
l’Union repose sur le remplacement d’une partie des énergies fossiles par des énergies issues de sources renouvelables.
Dans cette étude, nous tentons d’estimer la quantité de surfaces qu’il faudrait occuper pour alimenter la consommation
d’énergie directe de l’agriculture. Nos travaux se concentrent sur les surfaces dédiées à la production d’agrocarburants pour
remplacer le pétrole (France), ainsi que les surfaces qu’il faut occuper avec les panneaux photovoltaïques et éoliennes pour
fournir l’électricité nécessaire. Trois scénarios sont étudiés, basés soit sur l’électrification des fossiles, soit sur la sobriété de
la consommation énergétique.
Nos résultats indiquent que la consommation d’énergie directe de l’agriculture dans l’UE requerrait ,en 2019, 4,3 % de
l’électricité produite dans l’Union issue de sources décarbonnées (3,5 % pour la Belgique et 2,7 % pour la France). Ceci
demanderait d’occuper entre 1,5 % et 2,4 % de la surface européenne par des panneaux PV et éoliennes onshore en fonction
des scénarios (0,4 % à 0,6 % pour la France et 0,05 % à 0,1 % pour la Belgique). En plus de cela, il faudrait, en France,
occuper additionnellement environ 18 % des surfaces dédiées aux grandes cultures pour couvrir la consommation actuelle
de pétrole. Les calculs pour l’UE et la Belgique n’ont pu être effectués à cause du manque de données.
L’intensification de la production d’agrocarburants se heurte aux besoins de surfaces agricoles dédiées à la production de
nourriture. L’intensification de la production d’électricité à partir de panneaux PV et éoliennes se voit limitée par le besoin
en constante augmentation en matière première pour les fabriquer. Matières que l’UE ne produit pas et doit importer, et dont
les rendements à la production décroissent.
Face à ces limites, nous avançons qu’un plan de transition énergétique de l’agriculture pourrait (et devrait) disposer d’un
plan B. Ce plan B serait basé sur le principe d’une sobriété énergétique de l’agriculture, amorcée par sa dé-mécanisation
progressive sur la durée du GND. Le but de cette transition est d’améliorer la capacité de ces fermes à résoudre les
problèmes qu’elles devront affronter. L’abandon des machines serait accompagné de mesures favorisant l’agroécologie, la
diminution de la taille moyenne des fermes, ainsi que la recherche et la formation d’une main d’œuvre nouvelle, dont la
fonction est de repaysanniser ces espaces agricoles.


Fichier(s)

Document(s)

File
Access Mathey_TFE_2022_Corps.pdf
Description:
Taille: 905.6 kB
Format: Adobe PDF

Annexe(s)

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Access Annexes True.pdf
Description:
Taille: 270.84 kB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Mathey, Antoine ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Vereecken, Nicolas








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