Le régime «Biologically Appropriate Raw Food» (BARF) appliqué aux carnivores domestiques présente-t-il un risque pour les propriétaires ?
Piraux, Emilie
Promotor(s) : Clinquart, Antoine
Date of defense : 27-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/14948
Details
Title : | Le régime «Biologically Appropriate Raw Food» (BARF) appliqué aux carnivores domestiques présente-t-il un risque pour les propriétaires ? |
Translated title : | [en] Does the “biologically appropriate raw food” (BARF) diet for domestic carnivores pose a risk to owners? |
Author : | Piraux, Emilie |
Date of defense : | 27-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Clinquart, Antoine |
Committee's member(s) : | Daube, Georges
Scippo, Marie-Louise Korsak, Nicolas Delcenserie, Veronique Douny, Caroline |
Language : | French |
Number of pages : | 44 |
Keywords : | [en] BARF [en] diet [en] carnivores |
Discipline(s) : | Life sciences > Food science |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] A l’heure où de nouvelles pratiques d’alimentation des carnivores domestiques se développent, il est important en tant que professionnel de la santé de s’informer afin de guider au mieux les adoptants dans leurs choix. De plus en plus de propriétaires de chiens et de chats nourrissent leurs animaux avec de la viande crue. Cependant, peu d’entre eux sont conscients des risques microbiologiques associés à cette pratique. En effet, même si la contamination des produits BARF industriels est généralement dans les limites acceptables pour les critères européens applicables aux denrées alimentaires, des pathogènes peuvent y être détectés. Dans les pathogènes identifiés, il s’agit principalement de bactéries dont certaines ont un impact zoonotique important. En ce qui concerne les autres pathogènes, les infections virales semblent anecdotiques et les contaminations parasitaires peuvent généralement être évitées via la congélation de la viande. Quatre bactéries ont été étudiées dans ce travail (Salmonella, E. coli entérohémorragique, Campylobacter et Listeria monocytogenes) en raison de leur fréquence d’apparition et de leur potentiel zoonotique. Celles-ci n’engendrent généralement pas de pathologie chez les carnivores. Cependant, les carnivores domestiques peuvent s’infecter et excréter ensuite les bactéries (Salmonella, E. coli entérohémorragique et Campylobacter) dans leurs fèces ce qui constitue un risque majeur en termes de santé publique. En effet, les quatre bactéries analysées peuvent entraîner des conséquences pour la santé humaine et parfois conduire dans les cas les plus graves à la mort. Ainsi, même si l’alimentation à base de viande crue semble a priori sans risque chez la majorité des carnivores domestiques, elle constitue un danger important pour les humains. Dans un contexte « one health », ce type de pratique devrait donc être déconseillé aux propriétaires d’animaux.
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