Lymphome à larges cellules b chez le chien : traitements actuels et perspectives futures
Szewczyk, Julie
Promotor(s) : Clercx, Cecile
Date of defense : 27-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/14968
Details
Title : | Lymphome à larges cellules b chez le chien : traitements actuels et perspectives futures |
Author : | Szewczyk, Julie |
Date of defense : | 27-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Clercx, Cecile |
Committee's member(s) : | Marlier, Didier
Seabra Campos, Sonia |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Le lymphome est un des cancers les plus représentés dans l’espèce canine et 60 à 80% de ces derniers sont des lymphomes à larges cellules B. Sa classification repose sur sa localisation anatomique, sa classification histologique et son « staging ». On effectue son diagnostic à l’aide d’un examen clinique en incluant la cytoponction des ganglions hypertrophiés. Ensuite, il conviendra d’effectuer un bilan d’extension complet.
Aujourd’hui, le traitement est sûr et maitrisé mais ne garantit pas une durée de vie à long terme. Le consensus actuel est basé sur l’administration d’un protocole CHOP s’étalant sur 25 semaines. Malheureusement, les médianes de survie sans progression sont de 5 à 9 mois et les MST de 12 mois avec seulement 20 à 25% des chiens qui vivent plus de 2 ans. La monochimiothérapie à base de doxorubicine est également utilisée mais avec une durée médiane de survie de 100 à 170 jours. La corticothérapie peut s’avérer être une alternative à la chimiothérapie pour certains propriétaires mais son action n’est que palliative et prolonge seulement la durée de vie de un ou deux mois.
Le lymphome à larges cellules B présente beaucoup de similitudes avec son homologue humain. Ainsi, beaucoup de nouvelles molécules sont testées dans la recherche humaine ouvrant les portes à de nouvelles thérapies pour nos animaux. En médecine vétérinaire, la production des CAR-T est possible et elle exerce bien une pression sélective sur les cellules tumorales. Cependant, leur persistance in vivo est actuellement trop faible et cette technique possède encore certaines limites. Un anticorps monoclonal anti-CD20 a été approuvé par la FDA mais son efficacité et sa spécificité sont limitées, 4E1-7-B défucosylé a démontré une diminution notable des lymphocytes B périphériques chez des beagles sains. Les vaccins en association avec un protocole chimiothérapique donnent des durées médianes de survie de 505 jours et de 76,1 semaines pour les vaccins autologues et télomérase respectivement. Ces derniers sont encore très récents et peu d’études les développent. La rabacfosadine est sûre et efficace en mono et polythérapie mais les MST sont inférieures au consensus de traitement actuel. Concernant les inhibiteurs de points de contrôle, le lymphome surexprime notamment la PDL-1 et les cellules les exprimant pourraient avoir un certaine résistance à la chimiothérapie mais nous n’avons que peu de recul face à cette nouvelle thérapie. Ensuite, le KPT-335 approuvé par la FDA n’apporte qu’une durée de vie de un à deux mois. Pour finir, nous abordons les transplantations de cellules hématopoïétiques du sang périphérique qui offre un temps de survie global de 463 jours mais cette dernière technique n’est pas facile à mettre en œuvre en médecine vétérinaire.
L’intérêt de la recherche en médecine humaine pour ce type de cancer et les différents protocoles en cours d’évaluation laissent présager de nouvelles solutions thérapeutiques potentiellement transposables à notre exercice du quotidien de la médecine vétérinaire.
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