Les facteurs limitants dans le transfert embryonnaire chez la jument et le cas particulier de la superovulation
Hallet, Victoria
Promoteur(s) : Grobet, Luc
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14972
Détails
Titre : | Les facteurs limitants dans le transfert embryonnaire chez la jument et le cas particulier de la superovulation |
Auteur : | Hallet, Victoria |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Grobet, Luc |
Membre(s) du jury : | Gabriel, Annick
Jauniaux, Thierry Vandenput, Sandrine Dourcy, Mickael Dubois, Axel |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Anatomie (cytologie, histologie, embryologie...) & physiologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le transfert embryonnaire est une technique de reproduction assistée largement répandue et étudiée depuis les années 70. Chez le cheval, c’est actuellement la technique la plus utilisée dans le monde avec l’insémination artificielle. Malgré son caractère stable, le transfert embryonnaire in vivo perd de son intérêt en raison de nombreux facteurs limitants. Dans ce travail, ces facteurs sont évoqués, ainsi que leurs impacts et les solutions actuelles qui sont en train d’émerger. Il a pu être mis en évidence dans ce travail que l’âge et la fertilité chez la jument ont une influence sur le cycle, la qualité des embryons et leur taux de récupération. La qualité et la préservation de la semence ont une incidence sur le taux d’endométrites et le taux de récupération embryonnaire. La cryopréservation permet la conservation à long terme et le transport mais limite le taux de gestation à 55%. Les endométrites, si elles sont répétées, diminuent la fertilité, provoquent de mauvaises reconnaissance maternelle et fixation embryonnaire ainsi qu’une augmentation des avortements précoces. Chez la jument de sport, l’exercice, la chaleur, le transport et les manipulations du tractus ont un impact négatif sur la fertilité, la gestion du transfert embryonnaire et le taux de gestation. Pour terminer, une attention particulière a été accordée à la superovulation qui reste actuellement le plus grand challenge à surmonter. Il en est ressorti que malgré une avancée prometteuse avec les gonadotrophines équines recombinantes qui augmentent le taux de récupération embryonnaire et qui diminuent le nombre de follicules anovulatoires, des recherches supplémentaires dans le domaine sont indispensables. En accord avec ces constatations, des améliorations ont été décrites, poussant toujours un peu plus loin la technologie. Il est cependant pertinent de se demander quand cette technique de reproduction assistée sera considérée comme aboutie ? Est-ce que à long terme, il n’y aura pas une influence sur l’épigénétique ? Et dans quelle mesure le transfert embryonnaire ne poserait-il pas un problème de consanguinité?
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