Prévention nutritionnelle et alimentaire des maladies postpartum majeures de la vache tarie
Bruneau, Léonor
Promoteur(s) : Hornick, Jean-Luc
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/14975
Détails
Titre : | Prévention nutritionnelle et alimentaire des maladies postpartum majeures de la vache tarie |
Auteur : | Bruneau, Léonor |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Hornick, Jean-Luc |
Membre(s) du jury : | Diez, Marianne
Moula Nassim |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le tarissement est une étape à part entière dans la carrière productive d’une vache laitière. L’incidence clinique des troubles métaboliques postpartum, des problèmes de santé mammaire, des troubles de reproduction, peut approcher les 20% des vaches au sein du troupeau. La ration des vaches taries joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies postpartum. L’incapacité de maintenir une normocalcémie aux alentours du part, faute d’adaptation métabolique minérale pour répondre à une demande accrue et rapide en calcium, peut mener à une fièvre de lait. L’interdépendance entre hypocalcémie et autres pathologies est avérée. La mesure la plus connue pour maîtriser cette calcémie est la ration Bilan Alimentaire Cation - Anion (BACA) négatif. Ensuite, deux pathologies majeures sont associées à une baisse de la capacité d’ingestion de matière sèche. Bien qu’inévitable, cette diminution doit être limitée. La mobilisation d’acides gras non estérifiés (AGNE) permet de répondre aux besoins énergétiques croissants en fin de gestation et surtout en début de lactation. La surcharge du foie peut alors être à l’origine de stéatose et d’acétonémie. Les fibres alimentaires vont en partie permettre de maintenir cette capacité d’ingestion et ainsi limiter la mobilisation d’AGNE. L’absence de transition alimentaire ne permet pas l'adaptation du rumen et mène à une acidose ruminale aiguë subclinique. Enfin, l’immunosuppression aux alentours du part est une réalité. L’apport vitaminé et en oligoéléments est un outil pour soutenir l’organisme et son système immunitaire.
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