Comparaison des différents traitements de l'adénocarcinome des glandes anales chez le chien

Abstract

L’adénocarcinome des glandes anales est une pathologie assez commune chez le chien. C’est une tumeur maligne d’origine épithéliale qui se forme dans la glande anale. (Withrow et MacEwen’s, 2007). Les signes cliniques sont variés et dépendent principalement de la taille de la masse, de l’atteinte des nœuds lymphatique et de la présence d’un syndrome paranéoplasique. La tumeur primaire, par sa croissance, peut provoquer un inconfort péri-anal, des saignements, un gonflement péri-anal, ainsi que du prurit anal. (Bennett et al, 2002). Pour diagnostiquer cette tumeur plusieurs techniques peuvent être mise en place, la première est la palpation de la masse par toucher rectal (Williams et al, 2003), ensuite le diagnostic définitif est basé sur l’examen cytologique par ponction-aspiration à l’aiguille fine (FNA) ou sur une biopsie de la masse. (Withrow, 2007) Les examens classique pour réalisés le bilan d’extension sont la radiographie thoracique afin d’identifier la présence de métastases pulmonaires, ainsi que l’échographie abdominale qui permet d’identifier les nœuds lymphatiques abdominaux augmentés ou l’atteinte des organes tels que le foie, la rate,… (Llabrés-Diaz, 2004) Sans traitement, le temps moyen de survie d’un animal avec un adénocarcinome des glandes anales sans métastases au moment du diagnostic est de 15,5 mois et de 6 mois si présence de métastases (Ross et al, 2019). Actuellement il n’y a pas de gold standard comme traitement adéquat pour les adénocarcinomes des glandes anales, cependant plusieurs types de traitements ont été proposés et essayé, tel que la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ainsi qu’un traitement à base de Toceranib (Palladia®). (Tanis et al, 2021)