Complications lors de chirurgies laparoscopiques chez le chien et le cheval et moyens de les limiter
Lautrette, Nina
Promoteur(s) : Salciccia, Alexandra
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15038
Détails
Titre : | Complications lors de chirurgies laparoscopiques chez le chien et le cheval et moyens de les limiter |
Auteur : | Lautrette, Nina |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Salciccia, Alexandra |
Membre(s) du jury : | Sandersen, Charlotte
Serteyn, Didier Fraipont, Audrey |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les progrès obtenus dans le domaine de la chirurgie mini-invasive (MIS) chez l’Homme depuis les années 1900 ont conduit à son développement en médecine vétérinaire. La laparoscopie est une MIS couramment utilisée pour les procédures diagnostiques ou thérapeutiques, à la fois chez le chien et le cheval. Elle consiste en l’introduction d’un endoscope dans la cavité abdominale et nécessite, pour la plupart des interventions, la formation d’un pneumopéritoine. Les utilisations courantes de la laparoscopie chez le cheval sont la laparoscopie diagnostique, la cryptorchidectomie, l'ovariectomie, l’hernioplastie, et la fermeture de l’espace néphrosplénique. Dans l’espèce canine la laparoscopie est principalement utilisée pour la gastropexie, l’ovariectomie et la cystotomie.
Les intérêts majeurs des MIS sont une meilleure visualisation de la cavité abdominale et une réduction de la douleur post-opératoire associée à un temps de convalescence plus court. Par ailleurs, les procédures MIS peuvent être associées à différents types de complications en comparaison à la chirurgie ouverte.
La mise en lumière des complications rencontrées lors de laparoscopies permet de mieux les comprendre et les maîtriser. Elles peuvent avoir lieu notamment au moment de l’insertion de la canule. L’emploi d’instruments spécifiques chez le cheval permet de réduire le risque d’insufflation rétro-péritonéale ou de perforation d’organes. Un contrôle précis de la pression intra-abdominale pourra limiter les effets indésirables du pneumopéritoine chez les petits animaux. Pour les interventions sur chevaux couchés, il faudra envisager une surveillance par capnographie associée à une ventilation mécanique. La gestion des hémorragies peropératoires rendue plus délicate lors de procédures laparoscopiques, l’utilisation d’un système Ligasure™ s’avère intéressante. La poursuite des recherches sur la gestion des complications survenant lors de laparoscopies permettra d’étendre son utilisation.
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