Comment la thérapie laser peut-elle s'intégrer dans le cadre thérapeutique de l'arthrose canine ?
Furnémont, Amandine
Promoteur(s) : Delguste, Catherine
Date de soutenance : 27-jui-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/15048
Détails
Titre : | Comment la thérapie laser peut-elle s'intégrer dans le cadre thérapeutique de l'arthrose canine ? |
Titre traduit : | [en] How can laser therapy be integrated into the therapeutic framework for canine osteoarthritis ? |
Auteur : | Furnémont, Amandine |
Date de soutenance : | 27-jui-2022 |
Promoteur(s) : | Delguste, Catherine |
Membre(s) du jury : | Antoine, Nadine
Cassart, Dominique Desmecht, Daniel Garigliany, Mutien-Marie Toppets, Vinciane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 38 |
Mots-clés : | [en] osteoarthritis [en] photobiomodulation [en] Dogs |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] L’acronyme laser pour amplification de la lumière par émission stimulée de rayonnement, nous rapporte à la théorie d’émission stimulée d’Einstein en 1917. Sur base de ce principe, Théodore Maiman a créé le 1er laser à rubis dans les années 60. De nos jours, les mécanismes exacts engendrés par le laser ne sont pas encore totalement compris, mais les nombreux essais parus tentent de lever le mystère quant aux effets bénéfiques apportés par la thérapie laser. Sur cette base, il semblerait que l’interaction des photons avec les photoaccepteurs présents dans la chaine de transport des électrons soit responsable de changements cellulaires et moléculaires menant in fine à des effets anti-inflammatoires, analgésiques, … De ce fait, cette thérapie se veut complémentaire des traitements usuels médicamenteux, dans le but de réduire les doses de ces derniers, voire même de les supprimer, et éviter ainsi les potentiels effets secondaires qu’ils peuvent provoquer. Différentes applications en médecine vétérinaire ont vu le jour telles que le traitement des plaies lors d’une fermeture par seconde intention, la gingivo-stomatite féline, l’arthrose, et bien d’autres encore. Dans le cadre de l’arthrose plus précisément, diverses preuves scientifiques, basées sur des essais cliniques, semblent s’accorder pour affirmer que la thérapie laser serait bénéfique d’un point de vue récupération fonctionnelle et analgésie chez les chiens atteints d’arthrose. Malgré tout, afin de pouvoir généraliser ces résultats, il conviendrait pour des recherches futures d’effectuer davantage d’essais contrôlés randomisés en double aveugle avec des échantillons de taille suffisante permettant de garantir une puissance statistique des études.
[en] The acronym laser for light amplification by stimulated emission of radiation, brings us back to the stimulated emission theory of Einstein in 1917. Based on this principle, Théodore Maiman created the 1st ruby laser in the 60s. Nowadays, the exact mechanisms generated by the laser are not yet fully understood, but many published trials attempt to remove the mystery as to the beneficial effects provided by laser therapy. On this basis, it seems that the interaction of photons with the photoacceptors present in the electron transport chain is responsible for cellular and molecular changes ultimately leading to anti-inflammatory, analgesic effects, etc. As a result, the aim of the therapy is to complement the usual drug treatments, in order to reduce the doses of the latter, or even to eliminate them, and thus avoid the potential side effects that they can cause. Various applications in veterinary medicine have emerged such as the treatment of wounds during secondary closure, feline gingivostomatitis, osteoarthritis, and many more. In the context of osteoarthritis more specifically, various scientific evidences, based on clinical trials, seems to agree in affirming that laser therapy would be beneficial from the point of view of functional recovery and analgesia in dogs with osteoarthritis. Nevertheless, in order to be able to generalize these results, it would be appropriate for future research to carry out more double-blind randomized controlled trials with samples of sufficient size to guarantee the statistical power of the studies.
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