Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin : les bactériophages une piste d'avenir thérapeutique ?
Macors, Emilie
Promotor(s) : Delcenserie, Veronique
Date of defense : 27-Jun-2022 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/15054
Details
Title : | Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin : les bactériophages une piste d'avenir thérapeutique ? |
Author : | Macors, Emilie |
Date of defense : | 27-Jun-2022 |
Advisor(s) : | Delcenserie, Veronique |
Committee's member(s) : | Clinquart, Antoine
Daube, Georges Scippo, Marie-Louise Korsak, Nicolas Douny, Caroline |
Language : | French |
Discipline(s) : | Human health sciences > Gastroenterology & hepatology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont des maladies complexes et plurifactorielles.
Il serait tout à fait envisageable d’utiliser les bactériophages pour lutter contre ces maladies puisque celles-ci sont essentiellement dues à des bactéries pathogènes. Ces bactéries sont pour la plupart multi-résistantes aux antibiotiques. Dans ces bactéries, on retrouve par exemple Escherichia coli.
On pourrait également utiliser des bactériophages contre des infections secondaires telles que Clostridium difficile qui entretiennent et aggravent la maladie.
Un inconvénient à l’utilisation des phages est le mode d’administration. Si l’on choisit de les administrer en per os, il faut un moyen de protection pour qu’une concentration de virus procaryotes atteignent leur cible. De plus, les bactériophages jouent eux aussi un rôle dans ces maladies et leur rôle n’est pas que bénéfique. Certains d’entre eux causent et entretiennent la maladie.
Des avancées sont encore à faire dans le domaine. Mais il a été démontré que leur utilisation était tout à fait envisageable quand on connaissait la cible exacte. Le mieux est d’utiliser un cocktail de phages contre une bactérie car la monothérapie a montré une insuffisance curative.
Les phages permettent de combattre les bactéries. Ils permettent également d’augmenter la sensibilité aux antibiotiques des bactéries. C’est par exemple le cas pour Escherichia coli, cette bactérie qui suite à l’utilisation de phages devient sensibles à certaines β-lactames. Il serait donc tout à fait possible d’utiliser les phages et les antibiotiques en toute synergie contre certaines bactéries.
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