Étude rétrospective de 62 chiens opérés à la CVU d'une maxillectomie ou d'une mandibulectomie : complications et ressenti des propriétaires

Abstract

Les tumeurs buccales fréquemment rencontrées dans l’espèce canine sont traitées chirurgicalement par maxillectomie ou mandibulectomie. Nombreuses sont celles qui affectent l’os, par conséquent, il n’y a d’autre choix que de les réséquer en employant des techniques invasives. En effet, il se peut que certaines tumeurs bénignes ne métastasent pas mais soit localement très agressives, et donc il n’y a que comme solution d’ôter une partie voire l’entièreté de l’os. C’est le cas de l’améloblastome acanthomateux, tumeur bénigne fréquemment rencontrée lors de notre étude. Celle-ci se base sur 62 patients adressés à la Clinique Vétérinaire Universitaire de l’université de Liège pour exploration d’une masse buccale. Nous avons regroupé ces chiens en fonction de leur tranche d’âge, leur type de tumeur ou encore leur race. Nous avons corrélé les différents paramètres pour envisager une relation entre eux. Nous retrouvons bon nombre d’améloblastome acanthomateux, fibrosarcome, ostéosarcome, ou carcinome affectant nos patients mais peu de mélanome ou de fibrome odontogénique ont cependant été rapportés. En fonction de la localisation, la taille, ou encore le type de la tumeur, les techniques chirurgicales détaillées apparaissent différentes. En comparaison, nous avons demandé le ressenti des propriétaires concernant les chirurgies ainsi que les complications rencontrées.